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Le dimanche 15 juin, le Prix de Diane créé en 1843 sacrera pour la 165ème fois la meilleure pouliche européenne à l’hippodrome de Chantilly. Cette célèbre course est aussi l’un des rendez-vous les plus chics et huppés de l’année. En marge des paris, les beaux chapeaux vont défiler. À cette occasion, la rédaction revient sur cinq films hippiques.
La Course de Broadway Bill de Frank Capra (1934)
Fatigué de diriger l'usine d'un riche industriel qui est également son beau-père, Dan Brooks (Warner Baxter) décide d’acheter un pur-sang nommé Broadway Bill. Ce cheval devient rapidement son seul centre d’intérêt. Aidé par sa jeune belle-sœur Alice (Myma Loy), il plaque tout et part avec son frère Eddie (Douglas Dumbrille) pour présenter son étalon dans une grande compétition. Seize ans plus tard, Capra fait un remake de son film sous le titre Jour de chance en reprenant intégralement le scénario et le casting à l’exception des deux rôles principaux tenus par Bing Crosby et Coleen Gray.
Ben-Hur de William Wyler (1959)
Adapté du roman éponyme, Ben-Hur obtient onze Oscars et quatorze millions d’entrées en France. Judas Ben-Hur (Charlton Heston), prince de Judée, trahi par son ami d'enfance Messala (Stephen Boyd), est envoyé aux galères. Au cours d'une violente bataille navale, il sauve le consul Quitus Arrius (Jack Hawkins) qui l’emmène à Rome, lui confie son écurie de chevaux de course et fait de lui son fils adoptif… La mythique course de chars entre Ben-Hur et Messala a nécessité quatre mois de tournage. Elle préfigure la fièvre qui enflamme les hippodromes du XXe siècle.
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À l’occasion des Journées nationales de l’archéologie qui se déroulent du 6 au 8 juin dans toute la France, Evene revient sur cinq personnages d’archéologues hors du commun dont le destin du monde repose souvent sur les épaules…
1. Indiana Jones (Harrison Ford)
Sans conteste l’archéologue le plus célèbre du cinéma, Indiana Jones, dont le véritable nom est Henry Jones Junior, est à l’origine professeur à l’université. Mais véritable aventurier, il parcourt le monde à la recherche de reliques aux pouvoirs surnaturels. Il tient sa vocation d’un voyage en Grèce, au cours duquel il se retrouve malgré lui impliqué dans un complot contre l’oracle de Delphes. L’homme est toutefois bien loin des véritables préoccupations d’un archéologue : il détruit par exemple des temples antiques pour récupérer de l’or…
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Le festival de Carolyn Carlson invite, jusqu’au 20 juin, grands noms de la danse et chorégraphes émergents dans l’écrin de verdure de la Cartoucherie.
Les festivités à peine ouvertes, June Events bat son plein, dans le cadre printanier de la Cartoucherie de Vincennes. Il faut dire que le festival de danse contemporaine a commencé fort. Son ouverture a associé la dernière pièce de Carolyn Carlson, figure la Nouvelle danse française et directrice artistique du festival (« Dialogue with Rothko ») et la première de « Mes mains sont plus âgées que moi », signée par Danya Hammoud, qui entame sa première tournée française. Deux générations, deux conceptions de l’épure chorégraphique nourries de temporalités et de géographies différentes : la puissance lyrique et créatrice de l’Américaine Carolyn Carlson ; la réduction de toute démonstration à son essence, par la Libanaise Danya Hammoud. Plus que la rupture esthétique – ici flagrante, mais qui existe aussi bien entre artistes d’une même génération -, ce sont les accords secrets, dont se nourrissent les radicalités artistiques, que l’on préfère retenir.
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Le nouveau film d’Hossein Amini The "Two Faces of January" met en scène un couple d’arnaqueurs voyageurs, aux prises avec un mystérieux guide expatrié. Un thriller psychologique adapté du roman éponyme de Patricia Highsmith.
Au début des années 60 Colette et Chester MacFarland ( Kirsten Dunst et Viggo Mortensen), un couple américain apparemment fortuné qui voyage à travers l’Europe fait escale à Athènes. Ils y rencontrent Rydal Keener (Oscar Isaac) un expatrié, arnaqueur à la petite semaine, qui les a repérés et devient rapidement leur ami. Mais les apparences sont parfois trompeuses et le couple modèle a également sa part d’ombre. Pour échapper à la police qui les recherche pour escroquerie, le couple MacFarland s’enfuit en Crète en compagnie du personnage d’Oscar Isaac.
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Robert Taylor mourait le 8 juin 1969 à l’âge de 57 ans à Santa Monica. Bien que promis à un avenir de musicien c’est au cinéma qu’il se révèle. Retour sur la carrière de «l’homme au profil de rêve» en cinq films majeurs pour un acteur qui a su endosser des rôles très différents allant de la comédie romantique aux drames en passant par le western, le péplum et le film d’aventure.
Traquenard (Nicholas Ray, 1958)
Un des derniers grands films noirs que tourne Robert Taylor est l’un des plus célèbres. Le film, tourné avec la MGM, studio avec lequel l'acteur était en contrat depuis 1934, oppose et réunit un couple emblématique : Vicki la danseuse magnifique (Cyd Charisse y exécute deux numéros extraordinaires) et l’avocat marron et boiteux Farrell, interprété par un Robert Taylor qui trouve dans ce mélo baroque l'un de ses meilleurs rôles.
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Depuis 1980, les jurés de l’Académie Goncourt décernent chaque année un prix récompensant un ouvrage biographique. En attendant de connaître le 3 juin celui qui va être primé parmi les derniers sélectionnés*, la rédaction revient sur les écrivains récemment primés.
2013 : Jean Renoir de Pascal Mérigeau
Pascal Mérigeau a longuement analysé la vie et l’œuvre de Jean Renoir. Cette biographie exhaustive revient sur le travail et le génie du cinéaste français (La Grande Illusion Boudu sauvé des eaux, la Bête humaine) mais ne passe pas pour autant sous silence ses hésitations constantes et ses failles. L’auteur revient ainsi sur l’engagement politique de Renoir au parti communiste et évoque également son voyage dans la Rome mussolinienne et ses affinités avec le régime de Vichy avant son exil aux États-Unis.
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L'année dernière, Albin de la Simone sortait «Un Homme», un album personnel aux instrumentations soignées, qu'il jouera aux Bouffes du Nord le 3 juin prochain. L'occasion de revenir sur ses plus belles collaborations.
Sensible, drôle, surprenant, Albin de la Simone est un artiste à ne pas manquer sur scène. Il sait utiliser ses talents d'arrangeurs pour faire évoluer en permanence les titres de ses albums, accompagné de Anne Gouverneur au violon et de Maëva Le Berre au violoncelle. Après une longue tournée dans toute la France, il s'apprête à se produire sur la belle scène du Théâtre des Bouffes du Nord dans le cadre du Festival Fragile Musique.
Si le chanteur a sorti son plus bel album avec Un Homme, il a commencé sa carrière comme accompagnateur, producteur, compositeur. Il était de tous les projets, apportant sa touche unique aux albums qui ont marqué la musique ces dix dernières années. Retour, en musique, sur ses plus belles collaborations, d'Alain Souchon à Miossec, en passant par Vanessa Paradis, Keren Anne ou JP Nataf.