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Après un bon début pour l’équipe de France et avant le match contre la Suisse, la production littéraire sur le football nous offre de quoi ronger notre frein pour la suite des événements, avec un supplément d’esprit. Un comédien, deux journalistes, un universitaire et un romancier nous offrent leur histoire du ballon rond.
Le cinquième Beatles de Vincent Duluc
Le joueur anglais George Best (1946-205), première pop star du football fait ici l’objet d’un livre, à mi-chemin entre la biographie classique et le récit romancé. Écrit par un des meilleurs spécialistes du genre, le journaliste sportif Vincent Duluc. Il s’explique : « Ce n'est pas un livre sur le footballeur - il doit y avoir à peine quinze pages sur le football - mais tout ce qui entoure sa légende, les femmes, l'alcool, les beuveries, les voitures. » L’histoire d’un mythe surnommé « le cinquième Beatles »
Edition Stock, sorti le 21 mai 2014, 18,50€
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Après 39 ans de règne, le roi Juan Carlos, 76 ans, abdique au profit de son fils Felipe. Le 19 juin, le prince héritier devrait prêter serment devant le Parlement et devenir à 46 ans Felipe VI. En quatorze ans, c’est le troisième monarque européen à abdiquer, après le roi Albert II de Belgique et la reine Béatrix des Pays-Bas. Le cinéma a toujours été fasciné par la vie des rois et des reines. Retour sur cinq films historiques marqués par la royauté.
Le discours d’un roi de Tom Hopper (2010)
Le discours d’un roi raconte l’histoire méconnue du père de l’actuelle Reine Elizabeth II. Suite à l’abdication de son frère, en 1936, Albert Windsor (Colin Firth) dit « Bertie » va régner malgré lui sous le nom de George VI. Il souffre d’un bégaiement qu’il doit affronter pour assumer pleinement son rôle. Grâce au soutien de sa femme (Helena Bonham Carter), celui de l’orthophoniste Lionel Logue (Geoffrey Rush), il réussit à convaincre le peuple anglais de déclarer la guerre à Hitler. Un grand moment du cinéma qui a remporté quatre Oscars, sept BAFTA (les César britanniques), et un Golden Globe pour Colin Firth.
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Le dimanche 15 juin, le Prix de Diane créé en 1843 sacrera pour la 165ème fois la meilleure pouliche européenne à l’hippodrome de Chantilly. Cette célèbre course est aussi l’un des rendez-vous les plus chics et huppés de l’année. En marge des paris, les beaux chapeaux vont défiler. À cette occasion, la rédaction revient sur cinq films hippiques.
La Course de Broadway Bill de Frank Capra (1934)
Fatigué de diriger l'usine d'un riche industriel qui est également son beau-père, Dan Brooks (Warner Baxter) décide d’acheter un pur-sang nommé Broadway Bill. Ce cheval devient rapidement son seul centre d’intérêt. Aidé par sa jeune belle-sœur Alice (Myma Loy), il plaque tout et part avec son frère Eddie (Douglas Dumbrille) pour présenter son étalon dans une grande compétition. Seize ans plus tard, Capra fait un remake de son film sous le titre Jour de chance en reprenant intégralement le scénario et le casting à l’exception des deux rôles principaux tenus par Bing Crosby et Coleen Gray.
Ben-Hur de William Wyler (1959)
Adapté du roman éponyme, Ben-Hur obtient onze Oscars et quatorze millions d’entrées en France. Judas Ben-Hur (Charlton Heston), prince de Judée, trahi par son ami d'enfance Messala (Stephen Boyd), est envoyé aux galères. Au cours d'une violente bataille navale, il sauve le consul Quitus Arrius (Jack Hawkins) qui l’emmène à Rome, lui confie son écurie de chevaux de course et fait de lui son fils adoptif… La mythique course de chars entre Ben-Hur et Messala a nécessité quatre mois de tournage. Elle préfigure la fièvre qui enflamme les hippodromes du XXe siècle.
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Robert Taylor mourait le 8 juin 1969 à l’âge de 57 ans à Santa Monica. Bien que promis à un avenir de musicien c’est au cinéma qu’il se révèle. Retour sur la carrière de «l’homme au profil de rêve» en cinq films majeurs pour un acteur qui a su endosser des rôles très différents allant de la comédie romantique aux drames en passant par le western, le péplum et le film d’aventure.
Traquenard (Nicholas Ray, 1958)
Un des derniers grands films noirs que tourne Robert Taylor est l’un des plus célèbres. Le film, tourné avec la MGM, studio avec lequel l'acteur était en contrat depuis 1934, oppose et réunit un couple emblématique : Vicki la danseuse magnifique (Cyd Charisse y exécute deux numéros extraordinaires) et l’avocat marron et boiteux Farrell, interprété par un Robert Taylor qui trouve dans ce mélo baroque l'un de ses meilleurs rôles.
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1. Hyde Park (Londres) en hommage à Brian Jones – 5 juillet 1969 Un concert gratuit est prévu de longue date dans le parc au cœur de Londres. Les Rolling Stones veulent présenter au public leur tout nouveau guitariste, Mick Taylor, qui remplace Brian Jones, le fondateur du groupe, évincé quelques semaines plus tôt. Or, le 3 juillet 1969, Jones est retrouvé mort dans sa piscine dans des circonstances mystérieuses. La fête se transforme en recueillement pour les 300 000 spectateurs présents. Mick Jagger lit l’Adonaïs de Percy Shelley. Pour certains, cette soirée marque la fin des insouciantes sixties.2. Festival d’Altamont (Californie du Nord) – 6 décembre 1969 Les Stones veulent créer leur propre festival en réaction à Woodstock auquel ils ne sont pas invités, leurs paroles étant jugées trop agressives pour un événement au message pacifique. Le circuit automobile d’Altamont, à 60 kilomètres de San Francisco, est choisi en catastrophe deux jours avant le concert, après le refus de nombreux lieux d’accueillir l’événement. L’ambiance est électrique : dans le public comme au sein des Hells Angels chargés d’assurer la sécurité, l’abus de drogues cause d’importants débordements de violence qui conduisent à la mort d’un homme, Meredith Hunter, pendant que le groupe joue Sympathy For The Devil.3. Forest National (Bruxelles) – 17 octobre 1973 Pendant leur tournée européenne de 1973, les Stones sont interdits de séjour en France, en raison des démêlés avec la justice de Keith Richards et Anita Pallenberg concernant leur usage de drogues. Le groupe décide alors de jouer à Bruxelles pour le public français. Un train est même affrété par la radio RTL. Les prestations scéniques du groupe sont à leur apogée, et ce concert est considéré pour beaucoup comme le meilleur de toute l’histoire du groupe, notamment en raison de la virtuosité du guitariste Mick Taylor.4. Beacon Theatre (New York) – 1er novembre 2006Pendant la tournée consécutive à la sortie de leur 22e album A Bigger Bang, les Rolling Stones planifient deux concerts dans un petit théâtre de New York les 30 octobre et 1er novembre afin que le réalisateur Martin Scorsese puisse les filmer et réaliser Shine A Light. C’est la seconde prestation qui sert de base au documentaire. La liste des chansons jouées est spécialement sélectionnée pour ces deux représentations uniques. Le groupe choisit également d’inviter sur scène Jack White pour jouer Loving Cup, ainsi que Buddy Guy pour une reprise de Muddy Waters.5. Festival de Glastonbury (Angleterre) – 29 juin 2013 Les Rolling Stones sont la tête d’affiche du plus célèbre festival d’Angleterre pour la toute première fois. Cet événement consacre la tournée triomphale du groupe qui fête son cinquantième anniversaire, après quelques concerts à Londres et New York en 2012 puis une tournée à guichets fermés en Amérique du Nord. En juillet, le groupe donne deux concerts exceptionnels à Hyde Park, à l’occasion desquels ils invitent Mick Taylor à remonter sur scène avec eux pour la première fois depuis 1975.Copyright photo à la une : ©Lebrecht/Rue des Archives
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À l’occasion des Journées nationales de l’archéologie qui se déroulent du 6 au 8 juin dans toute la France, Evene revient sur cinq personnages d’archéologues hors du commun dont le destin du monde repose souvent sur les épaules…
1. Indiana Jones (Harrison Ford)
Sans conteste l’archéologue le plus célèbre du cinéma, Indiana Jones, dont le véritable nom est Henry Jones Junior, est à l’origine professeur à l’université. Mais véritable aventurier, il parcourt le monde à la recherche de reliques aux pouvoirs surnaturels. Il tient sa vocation d’un voyage en Grèce, au cours duquel il se retrouve malgré lui impliqué dans un complot contre l’oracle de Delphes. L’homme est toutefois bien loin des véritables préoccupations d’un archéologue : il détruit par exemple des temples antiques pour récupérer de l’or…
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Le festival de Carolyn Carlson invite, jusqu’au 20 juin, grands noms de la danse et chorégraphes émergents dans l’écrin de verdure de la Cartoucherie.
Les festivités à peine ouvertes, June Events bat son plein, dans le cadre printanier de la Cartoucherie de Vincennes. Il faut dire que le festival de danse contemporaine a commencé fort. Son ouverture a associé la dernière pièce de Carolyn Carlson, figure la Nouvelle danse française et directrice artistique du festival (« Dialogue with Rothko ») et la première de « Mes mains sont plus âgées que moi », signée par Danya Hammoud, qui entame sa première tournée française. Deux générations, deux conceptions de l’épure chorégraphique nourries de temporalités et de géographies différentes : la puissance lyrique et créatrice de l’Américaine Carolyn Carlson ; la réduction de toute démonstration à son essence, par la Libanaise Danya Hammoud. Plus que la rupture esthétique – ici flagrante, mais qui existe aussi bien entre artistes d’une même génération -, ce sont les accords secrets, dont se nourrissent les radicalités artistiques, que l’on préfère retenir.