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Correspondant de guerre, Robert Capa est mort le 25 mai 1954. Co-fondateur de l’agence Magnum, il a contribué à l’essor de la photographie. À cette occasion, la rédaction vous propose de découvrir le travail de cinq photographes.
Henri Cartier-Bresson
C’est la première fois en France qu’un musée propose une exposition chronologique basée sur des tirages originaux d ’Henri Cartier-Bresson. L’idée est de montrer le travail du photographe dans toute sa diversité et sa complexité : images politiques, portraits, instants surréalistes, paysages… Rien ne résiste à l’objectif du photographe et cette rétrospective permet de se remémorer les événements phares de l’histoire contemporaine.
Henri Cartier-Bresson, Centre Pompidou, jusqu’au 9 juin 2014.
Charles Lansiaux
Dans la galerie des bibliothèques de la Ville de Paris, les photographies de Charles Lansiaux témoignent de l’entrée de la France dans la première guerre mondiale. En captant les regards, les signes et les gestes d’enfants, de soldats ou de blessés, il met l'accent sur la vie quotidienne des Parisiens durant la première guerre mondiale. Cette exposition restitue une image très vivante des rues de la capitale il y a cent ans.
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La nuit de la littérature est un concept simple, riche de dix-huit lectures d’œuvres de la littérature étrangère, récemment traduites en français, dans dix-huit lieux parisiens. Les extraits sélectionnés sont lus par des comédiens en présence des auteurs. Pour la 2e édition, le 24 mai, la rédaction a choisi pour vous cinq auteurs et cinq lieux.
Isabelle Wéry est une comédienne, dramaturge et romancière belge. On la connait depuis son interprétation des Monologues du vagin d'Eve Ensler sur une mise en scène de Tilly. Elle reçoit le prix de littérature de l’Union européenne en 2013 pour son livre Marilyn Désossée. Les extraits de Marylin désossée sont lus par l’auteur elle-même à la librairie du Centre Wallonie-Bruxelles.
Anne Weber est présentée par le Goethe-Institut de Paris. Née en Allemagne en 1964, vivant à Paris, elle écrit toujours deux versions - française et allemande - de ses livres. Au Seuil, elle a notamment publié Ida invente la poudre et Cerbère. Les extraits de Vallée des merveilles sont interprétés par la comédienne Odile Roire au Thé des écrivains.
Jérémie Gindre naît à Genève en 1978, il est écrivain et artiste. Sa pratique artistique comprend l'écriture, la sculpture, l’installation ou encore le dessin, et visite des thèmes aussi variés que l’histoire, la géographie, le tourisme ou les neurosciences. Il lit lui-même les extraits de son livre On a eu du mal au Centre culturel suisse.
Jose Luis Peixoto est né à Galveias, au Portugal, l'année de la Révolution des Oeillets (1974). Il fait des études de langue et littérature moderne et débute comme journaliste, critique littéraire et poète. Son premier roman, Sans un regard (2001) a obtenu le Prix José Saramago. Lecture des extraits de Livro par les comédiens Fernando Curopos et Rose Ferreira à l'Institut culturel du Mexique.
Gilles Ortlieb naît en 1953 au Maroc, où il passe une partie de son enfance. Ses premiers textes sont publiés à la NRF en 1977. En 2012 il reçoit au Luxembourg le Prix Servais pour son livre Le Tombeau des anges (Gallimard 2012). Interprétation des extraits de son livreVraquier par le comédien Luc Schiltz à la Mission culturelle du Luxembourg.
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La Nuit européenne des musées fête sa 10ème édition le 17 mai. Créée en 2005, la manifestation s’est imposée comme le rendez-vous incontournable du printemps. Le succès en 2013, où plus de 2 millions de visiteurs ont pu découvrir les programmes des 1300 établissements participants en France, et avec 1 millions de visiteurs dans les musées de Moscou ou encore 270 000 à Rome, laisse présager un bel anniversaire ! Petit aperçu d’un programme riche concocté par les musées pour les noctambules.
Une soixantaine d’œuvres originales des Nouveaux Réalistes sont exposées : Arman, César, Christo, Deschamps, Dufrêne, Hains, Klein, Niki de Saint Phalle, Raysse, Rotella, Tinguely, Villeglé et Spoerri. Munis d'un casque et d'un gilet d'archéologue et à l’aide de différents jeux, les enfants mènent l'enquête et découvrent ces artistes hors du commun. Un carnet de fouille complète la visite.
Musée en Herbe, 21 rue Herold 75001 Paris, ouvert jusqu’à 22h.
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Le 13 mai 1994, Patrice Chéreau présentait son film «La Reine Margot» à Cannes où il obtenait le prix du Jury. Pour son interprétation de la reine Marguerite, Isabelle Adjani recevait, un an plus tard, le César de la meilleure actrice. L’occasion pour la rédaction de revenir sur dix films qui ont marqué 1994, à voir et à revoir sans modération.
En 1994, 357 films sortent en France. Avec une fréquentation des salles plutôt moyenne, le public français est parfois malgré tout au rendez-vous. En tête des succès, un film d’animation. Petits et grands n’ont certainement pas oublié Simba, le jeune héros du Roi lion, dessin animé des studios Disney. Un autre genre cinématographique fait fureur : la comédie Quatre mariages et un enterrement de Mike Newell, et Un Indien dans la villed’Hervé Palud ont séduit de nombreux spectateurs.
La Reine Margot de Patrice Chéreau
Film à gros budget sorti en mai 1994, classé parmi les vingt premiers en terme de fréquentation, La Reine Margot est adapté du roman historique d’Alexandre Dumas. Chéreau réalise le film, produit par Claude Berri, il connait plutôt bien le sujet, la Saint-Barthélémy, pour avoir mis en scène au théâtre Le Massacre de Paris de Christopher Marlowe. Outre deux prix à Cannes, le prix du Jury et le prix d’interprétation féminine pour Virna Lisi, le film remporte cinq César en 1995
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Pianiste, compositeur, acteur, la légende du jazz s’est éteinte il y a quarante ans le 24 mai 1974 à New York. Retour sur les standards qu’il a laissé derrière lui.
Choo Choo (1924)
L’un des standards enregistré par Ellington au début de sa carrière. À l’époque, il a quitté Washington pour s’installer à Harlem. Il joue avec son groupe, les Washingtonians au Kentucky club. En parallèle, le pianiste participe à de nombreux enregistrements et ne cesse de composer, notamment le titre Choo Choo. Peu de temps après, en 1927, Ellington et son groupe rejoignent le célèbre club de jazz, le Cotton Club.
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À l’occasion de l’exposition de la Pinacothèque consacrée à la dernière reine d’Égypte, dont la vie et le destin légendaire suscitent encore la fascination, la rédaction revient sur cinq incarnations mémorables de Cléopâtre au cinéma.
1. Cléopâtre (1899) de Georges Méliès
Le personnage de Cléopâtre inspire les réalisateurs dès les débuts du cinéma. Georges Méliès est ainsi le premier à proposer une vision fantasmée en images de la femme la plus célèbre de l’Antiquité. La reine d’Égypte est incarnée par Jeanne d’Alcy, la future épouse du cinéaste. Le film a été retrouvé en 2005 seulement, après avoir été tenu comme perdu depuis les années 1930.
2. Cléopâtre (1917) de J. Gordon Edwards
Cléopâtre est incarnée par Theda Bara, l’une des premières actrices hollywoodiennes considérées comme un sex-symbol à l’écran ; ce rôle reste l’un de ses plus marquants. L’actrice fascine le public par ses costumes et une image mystique créée de toutes pièces par la Fox. À sa sortie, le film provoque le scandale. Longtemps censuré par le Code Hays, les dernières copies ont brûlé lors d’un incendie dans les studios de la société de production. Seuls quelques fragments subsistent aujourd’hui.
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À l’occasion de la sortie de «Grace de Monaco» d’Olivier Dahan, retour sur la courte mais flamboyante carrière de Grace Kelly au cinéma.
La révélation : Le train sifflera trois fois
Lorsque Grace Kelly joue dans Le train sifflera trois fois, le public ne l’a vu que dans un film,14 heures, l’année précédente. Elle a alors 22 ans et le réalisateur du film, Fred Zinnemann, pense que son manque d’expérience et de confiance serviront le rôle. Son partenaire à l’écran, Gary Cooper, est à un moment creux de sa carrière est est subjugué par le charme de celle avec qui il partage l’affiche. Il ne tarit pas d’éloges sur la jeune Grace, insistant sur son envie d’apprendre et sur sa passion. Très vite, les rumeurs courent sur une liaison possible entre les deux acteurs.
Une star parmi les stars : Mogambo
L’année suivante, Grace Kelly est à l’affiche de Mogambo, remake de La Belle de Saïgon(1932) qui se passe dans la jungle kenyane. Elle partage l’affiche avec deux immenses stars,Clark Gable et Ava Gardner et est dirigée par John Ford, qui va apporter une nouvelle profondeur au western. Kelly s’impose dans ce triangle amoureux comme l’une des nouvelles stars d’Hollywood. Ce rôle lui vaut une nomination aux oscars pour le meilleur second rôle féminin.