Par le

Cyberattaques : Bruxelles veut tester la résistance des banques
Alors que 2016 a livré son lot d'attaques DDoS et de piratages, la Commission européenne s'interroge : les banques de la zone euro sont-elles équipées pour faire face à ces nouvelles menaces ? L'idée d'un test à grande échelle semble faire son chemin.
 
L'année dernière, un pan du Web américain a mis genou à terre quand les DNS de Dyn ont fléchi sous une attaque DDoS. Bien plus près de nous, OVH a aussi fait état d'une agression spectaculaire, avec un bombardement virtuel tutoyant le térabit par seconde. Mais les professionnels de la Toile sont loin d'être les seuls à avoir été pris pour cibles. Au Bangladesh, par exemple, la banque centrale du pays a fait la triste expérience d'un casse purement dématérialisé, avec environ 72 millions d'euros volatilisés à la clé. Et au Royaume-Uni, ce sont 2,5 millions de livres sterling qui ont été dérobées auprès d'une filiale bancaire du groupe Tesco, sans ouvrir le moindre coffre.
 

Pour Bruxelles, ces épisodes n'ont rien d'anecdotique. Ils attestent de l'existence d'une menace sans visage, mais grandissante. Et le cas des banques, en particulier, inquiète. Si celles-ci sont soumises aux standards de sécurité imposés par les autorités nationales, il paraît évident que toutes n'ont pas mis en place le même arsenal défensif. Et l'Autorité bancaire européenne (ABE), de son côté, ne cherche pas à rassurer. Sa position officielle ? Les banques de l'Union s'appuient sur une infrastructure numérique "rigide et obsolète". Quant aux régulateurs nationaux, ils feraient bien de délaisser les mesures sur papier et d'organiser des tests de résistance concrets.

C'est sur la base de cette très encourageante évaluation de la situation que la Commission européenne songe maintenant à imposer un "stress test" généralisé. En substance, toutes les banques européennes pourraient être soumises à une série d'attaques dans le but de vérifier leur capacité à repousser un hypothétique hold-up virtuel. Et bien sûr, les résultats pourraient ensuite être utilisés pour combler d'éventuelles failles découvertes à cette occasion et mettre tout le monde au niveau.

Notez que, pour le moment, rien n'a encore été décidé de manière officielle. Toutefois, d'après Reuters, l'Autorité bancaire européenne — qui a sonné l'alerte — planche actuellement sur un programme de test qui doit être arrêté mi-2017 pour une mise à exécution en 2018.


Lire la suite : Cyberattaques : Bruxelles veut tester la résistance des banques


Par le

Comme il avait déjà pu le faire à l'occasion d'autres sorties majeures, EA vient d'annoncer que les utilisateurs de ses services Access pourraient commencer Mass Effect Andromeda avec quelques jours d'avance. Seule restriction : ils ne pourront s'immerger que 10 heures avant le lancement officiel.

L'offre concerne les membres des services EA Access (Xbox One) et Origin Access (PC), deux formules par abonnement qui permettent de jouer en illimité à nombre de titres édités par Electronic Arts. Lesdits membres pourront tout simplement télécharger et commencer Mass Effect Andromeda dès le 16 mars prochain, soit cinq jours avant la sortie du jeu outre-Atlantique (21 mars) et une semaine avant sa parution en Europe (23 mars). Pour les adeptes de la PlayStation 4, il n'y a hélas pas de prix de consolation, si ce n'est l'espoir d'une bêta ouverte pour l'hypothétique mode multijoueur du titre. Mais la jalousie ne devrait pas trop les ronger : sur Xbox One comme sur PC, il ne sera possible que de jouer 10 heures avant la date de sortie officielle du quatrième volet de la saga — les sauvegardes étant bien évidemment conservées. Personne ne devrait donc finir l'aventure de manière anticipée.

Rappelons que Mass Effect Andromeda n'est pas à proprement parler la suite de la première trilogie Mass Effect. On y incarne le Pionnier, "à la fois explorateur, soldat et guide", alors que son périple l'amène sur les traces d'une ancienne civilisation extraterrestre dans la galaxie d'Andromède. Bien sûr, un conflit se dessine en toile de fond et ce héros est contraint de prendre les armes pour défendre l'Humanité. En termes de gameplay, le titre ne déroge pas aux habitudes de ses prédécesseurs : il revêt la forme d'un action-RPG mâtiné d'exploration où les décisions du joueur ne sont pas dépourvues de conséquences.


Lire la suite : Mass Effect Andromeda : 10 heures seront jouables avant la sortie


Par le

En ce début d'année 2017, le tout jeune format audio haute définition MQA commence à trouver son chemin vers les logiciels de lecture audio grand public. Après son intronisation au sein du service de streaming Tidal le 7 janvier dernier, il s'apprête maintenant à faire son apparition dans Audirvana Plus, lecteur audio pour macOS particulièrement prisé des mordus de son.

Le MQA (pour "Master Quality Authenticated") est un format d'encodage audio lancé en décembre 2014, par le constructeur de matériel hi-fi Meridian Audio. Il s'appuie sur une nouvelle méthode d'échantillonnage propriétaire, qui permettrait de préserver le timing du signal audio avec une précision sensiblement supérieure à celle permise par les techniques standard. La sortie de cet échantillonnage est encapsulée dans un flux Flac (ou autre format de compression sans perte), généralement sur 24 bits à 44,1 ou 48 kHz. Les données concernant le timing y sont stockées dans les trois bits de plus faible importance de chaque échantillon, sous forme de bruit de dithering — un bruit d'intensité bien trop faible pour être perçu de façon significative par l'auditeur. Le résultat est un fichier de taille relativement réduite, mais qui serait capable de restituer une qualité audio "HD" quand il est traité par un décodeur compatible. Cerise sur le gâteau, le fichier est également rétrocompatible avec n'importe quel décodeur non-MQA, qui le voit simplement comme un fichier Flac standard.

Évidemment prisé de toutes les marques qui ont fait de l'audio haute qualité leur cheval de bataille, le MQA a été adopté le 7 janvier par Tidal, qui a inclus 30 000 morceaux dans ce format à son offre de streaming "hi-fi" à 19.99 € par mois. En fin de mois, c'est le logiciel de lecture audio pour macOS Audirvana Plus qui s'y mettra à son tour avec la sortie de sa version 3, incluant le Core Decoder MQA ; une inclusion logique pour une application qui se présente comme une solution "audiophile", et a donc toujours mis un point d'honneur à être compatible avec le plus grand nombre possible de formats de fichiers différents. Cette nouvelle version du logiciel sera vendue au prix de 77 € en stand-alone, ou 41 € sous forme de mise à jour pour les détenteurs d'Audirvana Plus 2.


Lire la suite : Tidal et Audirvana adoptent le format MQA


Par le

Alors qu'Android permet depuis longtemps de créer un hotspot Wi-Fi, Google vient de faire évoluer son dispositif pour faciliter la connexion des appareils partageant le même compte. Le déploiement, toutefois, ne fait que commencer.
 
Jusqu'ici, pour utiliser un smartphone Android en tant que hotspot Wi-Fi, il fallait créer ledit hotspot depuis le téléphone, lui attribuer un mot de passe et connecter le terminal client comme on le connecterait à n'importe quel réseau sans fil. Ce n'était pas le parcours du combattant — d'autant que les mots de passe restent bien évidemment en mémoire —, mais cela pouvait prendre une minute ou deux dans le cas d'une première connexion. Pour Google, c'était à l'évidence trop long : la firme vient d'introduire le partage de connexion automatisé entre appareils liés au même compte.
 

Concrètement, imaginez-vous dans la situation suivante. Vous tenez votre tablette Nexus 9, souhaitez surfer, mais êtes loin de tout point d'accès Wi-Fi enregistré. Si votre smartphone Pixel est dans votre poche, Bluetooth activé et connecté au réseau, la tablette pourra directement vous proposer d'activer un hotspot par le biais de ce dernier — sans même avoir à le sortir de la poche. Aucun mot de passe nécessaire, aucun paramétrage. Tout se passe automatiquement en Bluetooth. Et le terminal client affiche même d'emblée le niveau de batterie de l'engin qui sert de hotspot, de façon à éviter les mauvaises surprises.


Le seul petit bémol réside en fait dans la disponibilité de cette fonction. En effet, pour l'heure, il faut disposer de la version 10.2 des Google Play Services, d'Android 7.1.1 et faire partie des chanceux pour qui Google a décidé d'ouvrir les vannes — sachant que les Pixel et Pixel XL ont sans surprise la priorité. Il est important de noter, toutefois, qu'Android Nougat n'est pas indispensable du côté du terminal client. Les tablettes Nexus 9 et Pixel C (qui ne peuvent servir d'hôte), par exemple, sont d'ores et déjà en mesure de se connecter à un téléphone compatible, même sous Marshmallow (Android 6.x).

Lire la suite : Android 7.1.1 : Google déploie le partage de connexion automatique


Sous-catégories

Achat Hifi et vidéo pas cher, découvrez les dernières nouveautés pour votre achat de Téléviseur incurvé 4K et Lcd. Profitez des Soldes et des prix discount des marchands