L'Homme commence enfin à prendre au sérieux le massacre des éléphants

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Nairobi (AFP) - Dans la savane et en mondovision, 11 pyramides d'ivoire ont été passées par le feu un dimanche d'avril dans le parc national de Nairobi. Quelque 16.000 défenses d'éléphants pesant 105 tonnes sont parties en fumée, la plus grande crémation d'ivoire de l'Histoire.

De nombreuses caméras ont immortalisé les volutes enflammées et, en brûlant 5% du stock mondial d'ivoire, le Kenya a lancé un message fort aux braconniers toujours mieux armés qui déciment les pachydermes: "L'ivoire n'a de valeur que sur un éléphant".

Le coup de com' était brillant, permettant au Kenya de promouvoir une approche combinant une militarisation accrue de la lutte contre le braconnage et un suivi judiciaire ferme mais, surtout, ne devait rien au hasard.

"Il nous reste encore un immense chemin à parcourir mais le niveau de prise de conscience politique est remarquable par rapport au passé", assure à l'AFP John Scanlon, secrétaire général de la Convention internationale sur le commerce d'espèces sauvages menacées (Cites).

Face à la recrudescence des massacres d'éléphants et de rhinocéros, la prise de conscience a commencé vers 2010 à gagner les plus hautes sphères de la société, portée par des personnalités comme le prince William, et les appels répétés de gouvernements et ONG à interdire "totalement" le commerce d'ivoire.

Et 2016 a abondé de signes d'une volonté de ne pas contempler passivement les effets du trafic d'espèces sauvages, question figurant depuis cette année dans le rapport de l'Office de l'ONU contre la drogue et le crime.

La Chine, considérée comme la principale source de la demande mondiale d'ivoire, a par exemple durci sa législation sur les importations d'"or blanc".

Début octobre, la Cites a renforcé la protection d'espèces menacées, comme les requins, pangolins et perroquets gris.

Et même si le débat persiste sur les moyens de lutter contre le braconnage des éléphants, les ONG ont salué le refus de la Cites d'accorder à la Namibie et au Zimbabwe une autorisation spéciale de vendre "leur" ivoire à l'étranger pour financer leurs programmes de protection, estimant que cela pourrait alimenter le trafic.


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