Le rattrapage des valeurs bancaires n’est pas encore terminé

Economie

Les banques françaises méritent toujours de figurer dans les portefeuilles en raison de leur capacité à servir des dividendes confortables, malgré le durcissement de leurs conditions d’exploitation.

Les valeurs bancaires continuent de soutenir la tendance à la Bourse de Paris. Hier BNP Paribas a terminé la séance sur un gain de 1,94 % à 45,83 euros, la Société générale (+ 14,80 %) à 32,18 euros et le Crédit agricole (+ 1,72 %) à 8,29 euros. Parmi les valeurs financières, dans le secteur de l’assurance, Axa a aussi profité du mouvement (+ 1,89 % à 18,33 euros). Ces hausses s’inscrivent dans le sillage d’une tendance du mois d’août marquée par une envolée de certains titres du secteur, comme Société générale (+ 9,34 % sur les 30 derniers jours) et de Crédit agricole (+ 6,23 %).

Ces performances sont largement attribuables à un effet de rattrapage après les fortes baisses de cours intervenues fin juin après le vote des Britanniques en faveur du Brexit. Cette décision est considérée comme très pénalisante pour les banques européennes qui réalisent une bonne partie de leurs profits à la City de Londres. La dégradation de la situation des banques italiennes confrontées à de lourds engagements à risques avait également pesé sur le secteur, mais le soutien apporté au système financier italien par la Banque centrale européenne a contribué à rassurer le marché.

Les résultats des banques françaises publiés fin juillet se sont révélés supérieurs aux attentes des analystes qui avaient dégradé leurs estimations. BNP Paribas est parvenue à faire progresser son bénéfice net de 0,2 %, Société générale et Crédit agricole ont de leur côté déjoué des pronostics des analystes grâce à des plus-values exceptionnelles.

Notre sentiment sur le secteur bancaire: les banques françaises méritent toujours de figurer en bonne place dans les portefeuilles en raison de leur capacité à servir des dividendes confortables, malgré le durcissement de leurs conditions d’exploitation. Nous nous sommes (...)

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