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À l’occasion du 250ème anniversaire de la disparition de Jean-Philippe Rameau, de nombreux évènements, expositions et concerts, restent à découvrir, qui rendent hommage à l’illustre compositeur. Figure centrale du siècle des lumières il laisse derrière lui une œuvre immense. Evene a défriché pour vous le programme de cette fin d’année Rameau.
Versailles
La bibliothèque municipale de Versailles organise une exposition Rameau et son temps, Harmonies et Lumières afin de mieux connaître l’homme, son œuvre et son époque, les milieux intellectuels et artistiques dans lesquels il a évolué. Destinée à tous les publics, l’exposition se déploie sur les cinq salles de la Galerie des Affaires étrangères. En parallèle, des animations sont prévues pour adultes et enfants : visites, ateliers pratiques (réalisation d’un mini-théâtre), heure du conte, concerts…
Bibliothèque municipale de Versailles, Rameau et son temps, Harmonies et Lumières du 20 septembre 2014 au 3 janvier 2015
Le Château de Versailles
Pour rendre hommage au musicien, le château de Versailles s'est associé au Centre de Musique Baroque de Versailles et propose une série de concerts qui occupent alternativement l’Opéra Royal, la Chapelle Royale ou la Galerie des Glaces, ainsi qu’un programme de visites et d’activités.
Château de Versailles, L’année Rameau, concerts de l’automne, du 5 octobre au 22 novembre 2014
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Pour cet anniversaire, le festival du cinéma américain a concocté un programme d’hommages et d’avant-premières particulièrement alléchant. Tour d’horizon de cinq événements qui vont marquer cette dizaine de jours.
Deauville souffle ses 40 bougies
Cette année, le festival fête ses quarante ans. Pour l’occasion, un ouvrage publié chez Michel Lafon revient sur l’histoire de l’événement, sur son impact et sur son rôle par rapport aux autres festivals mondiaux (Cannes, Venise, Berlin). Une façon de montrer les nombreuses évolutions qu’il a subi depuis plusieurs décennies.
Get on Up, © Universal Pictures
Mick Jagger sur le tapis rouge
Le célèbre chanteur des Rolling Stones va faire rugir le tapis rouge à l’occasion de la première de Get on Up. Ce dernier est en effet producteur du long métrage de Tate Taylor (La Couleur des Sentiments). Logique, quand on sait que le film se penche sur la carrière de l’immenseJames Brown, de son enfance à ses débuts en passant par ses premiers pas dans un groupe de gospel. Get On Up sera présenté à Deauville le 12 septembre, et sera aussi l’occasion pour l’acteur principal Chadwick Boseman, génial dans la peau de Mister Dynamite, de briller
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C’est un moment attendu du monde de l’édition et qui clôt la rentrée littéraire ; le coup d’envoi de la saison des grands prix littéraires (Renaudot, Goncourt, Femina, Médicis…) est donné avec les premières sélections, dès septembre. D’octobre à novembre les prestigieuses institutions vont décerner leurs récompenses. Tour d’horizon sur le calendrier de l’automne.
Le landerneau littéraire déjà bien agité par une rentrée chargée, pas moins de 607 romans français et étrangers à paraître d’ici fin octobre, va connaître une nouvelle effervescence. La saison des prix commence le 2 septembre par la première sélection du Renaudot, décerné le 5 novembre chez Drouant. Le 4 novembre 2013, l'illustre maison recevait Yann Moix pour son roman Naissance.
Le Goncourt, prix littéraire français le plus prestigieux, prendra le pas et rendra public sa première liste le 4 septembre. Deux autres sélections, le 7 octobre et le 28 octobre, précèderont la proclamation du prix, toujours très attendue, le mercredi 5 novembre. En 2013, Il aura fallu attendre le 12e tour pour voir récompenser le roman historique sur la Grande Guerre de Pierre Lemaître, Au revoir là-haut.
Devançant l’ensemble des remises, le Grand prix du roman de l’Académie française, qui fête cette année son centenaire, décernera sa récompense le 30 octobre, à l’issue de deux sélections, les 25 septembre et 9 octobre. On saura alors qui succèdera à Christophe Ono-dit-Bio, le dernier lauréat, consacré pour son roman Plonger.
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Les poids lourds de l'édition font leur rentrée. Evene passe en revue les auteurs incontournables, dont les nouveaux romans vont faire l'apparition, dès cette semaine, sur les tables des librairies françaises.
Trois ans après Limonov (POL), Emmanuel Carrère revient avec l’un des romans les plus attendus de la rentrée littéraire, Le royaume. Dans cet imposant récit de 640 pages, l’auteur mène une enquête sur la naissance du christianisme, entre 30 et 80 après Jésus Christ. Une œuvre née d’une fascination de Carrère pour la Bible et sur une réflexion sur sa propre vie et son travail.
Le royaume, POL, sorti le 28 août 2014
La reine des ventes est de retour! Chaque année, elle revient avec un nouveau roman, avec un rythme toujours régulier. Après Barbe Bleue en 2012, La Nostalgie heureuse en 2013, elle publie cette rentrée Pétronille, un roman dans lequel deux femmes sont réunies par leur passion pour le champagne.
Pétronille, Albin Michel, sorti le 20 août 2014
Il était passé à côté du Goncourt en 2012 avec Les Lisières (Flammarion), et est de retour cette rentrée avec Peine perdue. Un roman noir qui dresse les portraits des habitants d’une station balnéaire de la Côte d’Azur, secouée par une terrible tempête. Un roman choral en forme de réflexion sur la société actuelle.
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Le coup d’envoi de la saison des prix littéraires est donné avec l’annonce des deux premières sélections, celle du Renaudot et celle du Goncourt.
Ouvrant le bal des sélections pour les prix littéraires de l’automne, deux des plus prestigieuses institutions ont rendu un premier verdict. Le jury du Renaudot a remis sa copie le 2 septembre et dévoilé une liste de dix-sept romans. Celle de l’académie Goncourt, révélée le 4 septembre, en propose deux de moins.
Parmi les heureux élus, sept auteurs, dont un premier roman, sont en lice pour les deux récompenses, par ordre alphabétique :
Adrien Bosc, Constellation (Stock), premier roman
Kamel Daoud, Meursault, contre-enquête (Actes Sud)
Clara Dupont-Monod, Le Roi disait que j’étais diable (Grasset)
David Foenkinos, Charlotte (Gallimard)
Gilles Martin-Chauffier, La femme qui dit non (Grasset)
Éric Reinhardt, L’Amour et les forêts (Gallimard)
Lydie Salvayre, Pas pleurer (Seuil)
Et un recalé. Plébiscité par la critique, en tête des ventes depuis sa sortie en librairie, le roman d’Émmanuel Carrère (prix Renaudot 2011), Le Royaume, n’a été retenu par aucun des deux jurys.
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Des films d’auteurs français aux grosses machines américaines, en passant par un drame russe et par deux biopics, les semaines au cinéma vont être chargée. Retour sur un mois de septembre bien rempli.
La rentrée commence fort avec l’adaptation des Métamorphoses d'Ovide par Christophe Honoré. Ce dernier s’était déjà attaqué à La Princesse de Clèves en 2008. Une nouvelle fois, il choisit comme protagonistes des lycéens, qui tombent amoureux. Un récit sensuel, montré à la Mostra dans la sélection Venice Days.
Obvious child (3 septembre)
C’est le film indépendant américain de la rentrée. Une rom-com décalée portée par Jenny Slate, géniale actrice de stand up, connue pour son rôle dans la série de NBC Parks & Recreation. Le film a impressionné outre Atlantique par sa capacité à traiter d’une manière inhabituelle et féministe de l’avortement.
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L’année dernière, le réalisateur britannique Steve McQueen racontait l’histoire de Solomon Northup, un homme libre devenu esclave. Retour sur cinq longs métrages qui ont raconté l’histoire de l’esclavage aux États-Unis.
Autant en emporte le vent (1939)
À la fin des années 30, Autant en emporte le vent, grande fresque de Victor Fleming d’après le roman de Margaret Mitchell, débarque sur les écrans américains. Il devient un immense succès et un phénomène de société. Le film est aussi l’un des premiers (avec Naissance d’une nation de D.W. Griffith à traiter la question de l’esclavage. En pleine guerre de Sécession, il raconte l’histoire de Scarlett O’Hara, jeune fille issue de la bourgeoisie sudiste, et ses péripéties à la fois politiques et amoureuses. Fleming montre aussi les premières années du Ku Klux Klan, même si la vision du cinéma de l’époque reste loin de la réalité.
Amistad de Steven Spielberg
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