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Nuit Blanche 2014 : Que faire à Paris, par arrondissement

Comme chaque année, les français sont invités à passer la nuit à redécouvrir leur ville. La capitale propose de nombreuses activités autour du concept de G.R.A (Grande Randonnée Artistique). Le but? Redécouvrir la rive gauche à travers des lieux méconnus. Tour d’horizon, par quartier.

Hôtel de ville

Dans les méandres du labyrinthe

L’artiste japonais Motoi Yamamoto s’installe à l’Hôtel de ville, dans le salon des Tapisseries, pour dessiner toute la nuit avec du sel une œuvre gigantesque qui devrait marquer les esprits. Les plus curieux pourront revenir plusieurs fois pour découvrir l’avancement de son travail.

3 rue Lobau, Salon des Tapisseries, Paris IVe

Lumière et courts métrages

Sur la place du Marché Sainte Catherine, Laura Mannelli et Frederick Thomson présenteront BEYOND, une création originale pour la Nuit Blanche, pour laquelle ils proposeront au public de participer. Pour ceux qui souhaiteront se reposer, VoisImages propose à côté une projection de courts métrages.
Du côté du Crédit Municipal, le Collectif la Sophiste, Timothé Toury, Philippe Daney et Vanessa Vaugeois proposent une installation mystérieuse qui illuminera les bâtiments du quartier.

Place du Marché Saint Catherine, Paris IVe
Crédit Municipal, 55 rue des Francs-Bourgeois, Paris IVe

Une nuit en musique

Il n’y a pas que l’art contemporain qui intéresse la Nuit Blanche, mais aussi la musique. Babx, figure de la nouvelle scène française et auteur du très bel album Drones personnels, investira le musée Picasso. À l’Eglise des Blancs-Manteaux, l’association Acoeurvoix proposera des œuvres musicales, chantées par des artistes lyriques et des chorales de jeunes.

Musée Picasso, 5 rue de Thorigny, Paris IVe
Eglise des Blancs-Manteaux, 12 rue des Blancs-Manteaux, Paris IVe

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Cinq choses à savoir sur l’exposition Hokusai

Le Grand Palais dévoile le 1er octobre une rétrospective de l’artiste japonais, de ses premières estampes aux peintures de la fin de la vie. L’exposition investit la capitale jusqu’au 18 janvier prochain.

La première rétrospective en France

C’est l’un des événements de la rentrée : le Grand Palais organise une rétrospective de l’artiste japonais Katsushika Hokusai (1760-1849). Il s’agit de la plus grande rétrospective jamais organisée hors du Japon. L'un des commissaires de l’exposition, Seji Nagata, est un spécialiste et a décidé de montrer à la fois la richesse de l’oeuvre de l’artiste (difficile, en se baladant dans les salles, de penser qu’un même homme ait pu produire tant de travail) et son influence sur l’occident, et particulièrement sur la France. On cite notamment, parmi les grands artistes sensibles à son art Degas ou Manet. Le visiteur commence son parcours par une salle dans laquelle il découvre la fascination et la découverte d’Hokusai dans l’hexagone à la fin du 19e siècle.

Une œuvre fragile

L’exposition est majoritairement composée de superbes estampes, aux détails si délicats qu’il faut s’approcher pour distinguer un animal ou un homme sous une cascade. On y trouve aussi des livres (dont sa pièce maîtresse, ses Hokusai Manga, carnets de croquis d’une grande richesse) et quelques peintures. Une vidéo montre, au milieu du parcours, les techniques de gravure utilisées par l’artiste. Il reste très peu de dessins de sa main et les estampes ont été difficiles à exposer, le support étant particulièrement fragile. Dans le hors série du magazineBeaux-Arts, Laure Dalon, co-commissaire de l’exposition, explique : «les prêts des pièces les plus fragiles ou déjà exposées à plusieurs reprises nous ont été accordés pour une durée parfois très limitée.» Fait rare, l’exposition sera donc séparée en deux temps, avec dix jours de relâche entre le 21 et le 30 novembre, ce qui permettra de remplacer des oeuvres par des estampes équivalentes.

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Des expositions pour (re)découvrir Paris, l’Afrique, le monde, l’histoire… Pour redécouvrir les grands photographes ou pour vous laisser porter par les nouveaux talents. Evene a sélectionné cinq expositions à ne pas rater ce mois-ci.

Drive in 
La  galerie Esther Woerdehoff, propose une exposition sur le thème de la voiture. Les photos exposées la montrent  non seulement comme un moyen de transport, mais aussi comme  un lieu de vie, un espace intime au milieu de l’espace public. Une vingtaine de photographes, des années cinquante à nos jours, dévoilent leurs regards sur cet objet/espace. Ils exploitent sa grandeur esthétique mais aussi son symbolisme comme  objet de réussite sociale.

Du 1 au 31 octobre 2014, du mardi au  samedi,  de 14h à 18h  à la Galerie Esther Woerdehoff

René Burri : Mouvement
Il y a dix ans, la Maison européenne de la photographie présentait une rétrospective de l’œuvre de René Burri. Aujourd’hui la MEP propose  une vision moins complexe de son œuvre. Une centaine de clichés explorent le travail  que le photographe a fait autour du mouvement.  Un accrochage qui offre une approche ludique  tout en  mettant en évidence la variété de sa production. Photoreportages, portraits, tout y est ! Tout comme  un très grand collage et des images de séquences quasi cinématographiques.

New York City, 1966, © René Burri / Magnum Photos

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Le 23 septembre 1964, le palais Garnier dévoile le nouveau plafond peint par Marc Chagall, une œuvre polémique et très critiquée à l’époque. La rédaction revient sur les grandes étapes de cette aventure.

La commande

C’est la première commande officielle que Marc Chagall reçoit de l’État français. En février 1960, André Malraux et le général de Gaulle assistent à la première de gala de Daphnis et Chloé de Maurice Ravel  dont les décors et les costumes sont conçus par le peintre. Durant l’entracte, le ministre des Affaires culturelles imagine donner une nouvelle jeunesse à la salle en repeignant le plafond initialement décoré par Jules Lenepveu. Il demande à Marc Chagall de réaliser cette oeuvre. Le peintre accepte très vite cette proposition. Ne souhaitant aucune rémunération, l’artiste décide d’offrir ce grand décor à la France, pays dont il a adopté la nationalité en 1937.

Le plofond original de Jules Lenepveu, Inocybe/Piero d'Houin/creativecommons.org

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Du 26 septembre au 19 octobre, partout dans l’hexagone on fête les métiers scientifiques. Retour sur six endroits qui, toute l’année, font la part belle au savoir.

La cité des sciences et de l’industrie à Paris

Située dans le XIXe arrondissement, à la Villette, la Cité des sciences et de l’industrie est un lieu uniquement consacré à la science. Elle a pour but de vulgariser les connaissances scientifiques et de donner envie au jeune public d’apprendre. Le lieu abrite plusieurs expositions permanentes sur le cerveau, les transports, les énergies, la lumière, les sons, les mathématiques et de nombreux autres domaines. La cité des sciences organise aussi des événements temporaires. En ce moment, des expositions permettent de découvrir le fonctionnement de la voix ou l’art robotique. La cité des sciences abrite, en prime, la Géode, qui projete des films en rapport avec les thématiques du lieu.
Pour la fête de la science, les visiteurs pourront programmer un robot, piloter un drone ou encore tester des dispositifs de réalité virtuelle.

Le Palais de la découverte à Paris

Situé dans l’aile ouest du Grand Palais dans le VIIIe arrondissement de Paris, le Palais de la découverte fait partie du même groupe que la cité des Science, Universcience. Il a le même objectif : intéresser les jeunes à la science et aux expériences scientifiques.On y trouve des activités autour de la physique, de l’astronomie, des sciences de la vie, des mathématiques ou de la chimie et des expositions temporaires pleines d’activités interactives. 
Pour la fête de la science, le Palais de la découverte ouvrira se


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La comédie musicale à le vent en poupe en France. Entre les spectacles en version originale au Châtelet et les adaptations de films à succès, il y en aura pour tous les goûts!

 Flashdance

Pour fêter ses trente ans, Flashdance est à l’affiche du théâtre du Gymnase pour six mois. Avec sa bande originale eighties et ses scènes de danse culte, la comédie musicale devrait attirer les nostalgiques des années 80. Les grands tubes du film sont restés dans les mémoires, de What a Feeling à Maniac. Ils illustrent l’histoire d’Alex, une jeune femme qui, en plus de son travail, danse chaque nuit dans un bar en rêvant de devenir une star. Une succes story à découvrir à partir du 23 septembre.

Au Théâtre du Gymnase, du 23 septembre au 7 mars 2015.

Mistinguett

Les années folles n’ont pas fini de fasciner les foules. Du côté du Casino de Paris, c’est la célèbre Mistinguett, star du music hall dans les années 1910, qui inspire la nouvelle comédie musicale d’Albert Cohen (Les 10 commandements, Le Roi Soleil). C’est sur scène que se racontera donc l’histoire d’une artiste et d’un mouvement, sur fond de swing endiablé.

Au Casino de Paris, du 18 septembre au 27 juin 2015.

Mistinguett - Mon Homme

Extrait de la comédie musicale « Mistinguett, reine des années folles », disponible : https://po.st/MonHommeSingle Auteur : Jacques Charles, Albert Willemetz Compositeur : Maurice Yvain Réalisatio...

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Manifestation consacrée aux littératures et cultures d’Amérique du Nord, le festival America, qui se tient tous les deux ans, est le véritable temps fort de la rentrée littéraire qui cette année fait la part belle aux romans étrangers. Au menu de cette édition, les relations France-Amérique et les littératures francophones du continent.

Le Salon du livre d’America et sa traditionnelle Nuit Américaine, le 13 septembre, offrent la possibilité de rencontrer quelques-uns des plus prestigieux auteurs invités et d’obtenir de leur plus belle plume une précieuse dédicace. Seront présent à Vincennes une soixantaine d’auteurs, célèbres et jeunes talents qui participeront à la centaine de rencontres, forums des écrivains, cafés des libraires et soirées thématiques organisés pendant la durée de la manisfestation. 

Les Canadiens

Margareth Atwood, invitée d’honneur du festival, auteur d’une quarantaine de livres, présente avec Maddaddam une fable d’anticipation quelque peu déjantée. L’auteur participera à plusieurs rencontres durant le festival. À noter une conversation avec Laure Adler, écrivain et journaliste, le 13 septembre à 12h00, à l’occasion de la sortie de son dernier roman.

Joseph Boyden, grand nom de la littérature canadienne contemporaine, nous livre son troisième roman Dans le grand cercle du monde, qui raconte l’épopée des premiers contacts entre Blancs et Indiens au Canada au 17e siècle. Le livre est lauréat du Prix Littérature-monde étranger 2014. L’écrivain honorera de sa présence plusieurs grands débats, notamment celui du 14 septembre à 15h30, sur la rencontre entre les Indiens et les Blancs en Amérique, source d’inspiration des écrivains nord-américains.

Craig Davidson, connu pour l’adaptation au cinéma de son recueil de nouvelles Un goût de rouille et d’os par Jacques Audiard, revient avec un deuxième roman, Cataract City, l'histoire d'une amitié masculine qui transcende les années et les épreuves, sur fond de crise économique dans la ville frontière Niagara Falls. Dans le cadre du festival, Craig Davidson animera un atelier d’écriture le samedi 13 septembre à 10H00.

Nancy Huston, canadienne vivant à Paris, a déjà publié de nombreux romans (dontL’Empreinte de l’Ange) et obtenu plusieurs récompenses, dont le Prix Femina pour Ligne de faille. Le roman qu’elle présente à Vincennes, Danse noire, explore la complexité des origines et de la transmission. Nancy Huston sera l’invitée de l’une des nombreuses rencontres organisées par les libraires partenaires de la manifestation, le dimanche 14 septembre à 11h00 ; un court extrait de son livre sera présenté et lu.

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