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Il y a soixante ans, l'auteure française sortait son premier roman. Retour sur son immense succès en France.
En 1954, à la sortie de son premier roman, Bonjour tristesse, on entendait pour la première fois la voix sèche du «charmant petit monstre» de dix-huit ans, qui allait faire scandale et devenir très vite l'un des monstres sacrés de la littérature française. L’ouvrage, publié chez Julliard est vendu à 500 000 exemplaires la première année et est traduit dans vingt-deux langues. Il fait l’objet d’une adaptation cinématographique saluée par la critique en 1958, avec Jean Seberg dans le rôle de Cécile, sous la direction d’Otto Preminger. Les filles aux cheveux courts prennent le vent de la liberté.
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C'est le rendez-vous de toutes les musiques : du rock à la pop, de la chanson française à l’électro… Et de tous les artistes qu’ils soient connus, moins connus, ou au tout début de leur carrière, ne demandant qu’à être découverts. L'événement ouvre la saison des festivals de l'été. Retour sur les chanteurs et groupes à ne pas manquer du 22 au 27 avril.
Miossec
Le chanteur breton investit la scène de Bourges pour présenter son dernier album Ici-bas, ici même, un retour à la chanson intimiste et profond, où l'artiste affronte le temps qui passe et fête dignement ses vingt ans de carrière. Un disque déjà rodé sur la scène nationale du Quartz à Brest, ville chère à Christophe Miossec. Il partagera la scène du Palais d’Auron avec le délicat duo pop Cats on Trees et le chanteur folk Yodelice.
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Du 4 au 6 avril, partout en France, les métiers d'art sont à l'honneur. À Paris et en région, découvrez les événements à pas manquer ce week-end.
En Île-de-France
Des ateliers à l’Institut des Lettres et Manuscrits
Du côté du musée parisien, les visiteurs pourront, tout le week-end, participer à des ateliers de caligraphie latine (dirigés par Serge Cortesi), à un temps fort avec Siloé, artiste enlumineur, ou perfectionner leur signature manuscrite avec Wallid Loulidi.
À l’Institut des Lettres et Manuscrits, 21 rue de l’université. Ateliers gratuits sur réservation au 01 42 22 48 48
La Period Room du Palais de Tokyo
Au coeur du Palais de Tokyo graphistes, artistes, designers et artisans travaillent ensemble pour déconstruire la Period Room, qui consiste à recréer une pièce à une époque donnée.
Au Palais de Tokyo, 13, avenue du Président-Wilson, du 4 au 21 avril
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Du 3 au 21 avril, le musée parisien dévoile le fruit d’une collaboration entre designers, artistes et artisans. Une initiative, rendue possible par le mécénat de la Manufacture Horlogère Vacheron Constantin, qui participe à une envie de décloisonner les arts.
Chaque année, le Palais de Tokyo propose une exposition en collaboration étroite avec les Journées européennes des métiers d’art. Cette année, le temps fort autour de la Period Room s’inscrit dans une volonté plus large de l’institution parisienne de mêler les arts et de penser des expositions au croisement entre design, art contemporain et artisanat. Pour Gallien Déjean, commissaire de l’exposition, il y a une volonté «d’inclure l’exposition des Jema à la programmation annuelle du lieu et de renforcer cette direction que veut prendre le Palais de Tokyo.»
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À l’affiche mercredi 23 avril de «States of Grace» de Destin Cretton, la jeune actrice illumine l’écran pour son premier rôle. Elle y joue une jeune éducatrice dans un foyer d’adolescents en difficulté. Rencontre avec l’un des espoirs de sa génération.
Que ce soit par son premier sourire dans States of Grace ou la curiosité avec laquelle elle examine le salon de l’hôtel dans lequel elle rencontre la presse française, le charisme de Brie Larson, 25 ans, n’est pas à prouver. À l’image d’une Greta Gerwig, elle s’impose tout de suite comme une artiste en devenir. Actrice touche-à-tout, réalisatrice en herbe (son premier court métrage, The Arm a remporté le Prix Spécial de la Réalisation au Festival du Film de Sundance), cinéphile aguerrie, Brie ne traverse pas ses rôles mais les investit.
Ce n’est pas un hasard si après avoir flirté avec la comédie grand public (21 Jump Street en 2012), le film de geek (Scott Pilgrim en 2010) et la série (United States of Tara de 2009 à 2011), elle a décidé de se lancer dans son premier grand rôle avec Destin Cretton. Ce dernier, encore inconnu du grand public, lui confie le rôle de Grace, éducatrice dans un foyer d’adolescents en difficulté, qui va se retrouver elle-même confrontée à son passé et à ses névroses.
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Une virée à Versailles s’impose les 5 et 6 avril. Dans les jardins du Potager du Roi, chorégraphes contemporains et plasticiens relèvent le défi : réinventer le paysage.
À Versailles, ce week-end, la danse s’épanouit côté jardin. Pas celui d’une scène de théâtre, non ; celui du Potager du Roi, à Versailles. Cela fait huit ans maintenant que le festivalPlastique Danse Flore nous ravit avec une proposition originale, en invitant chorégraphes contemporains, mais aussi plasticiens et paysagistes, à créer dans et pour ce site historique imaginé à la fin du XVIIe siècle par Jean-Baptiste de La Quintinie, à la demande de Louis XIV.
Une manière de «prendre l’air», confirme le danseur Frédéric Seguette, fondateur de l’événement. De l’air pour les œuvres et les artistes, émancipés du cadre du plateau de théâtre et de sa machinerie. De l’air aussi pour le public, composé aussi bien d’initiés, appréciant le sérieux de la programmation, que de néophytes, curieux de cette approche de l’art contemporain en pleine nature.
Au total, 10 artistes et 11 spectacles ou installations seront à l’affiche, samedi 5 et dimanche 6 avril, de cette session printanière de la 7ème édition du festival, qui se décline désormais en deux temps (la première étape, lors des journées du patrimoine en septembre dernier, a attiré près de 2000 visiteurs)....
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Les canadiens reviennent avec « Hot Dreams », grand disque pop dont la sortie est prévue le 31 mars.
Il y a tout juste cinq ans, Timber Timbre trouvait la porte d’entrée de la scène française, quittant leur Canada natal pour exporter leur pop sombre. Timber Timbre (2009) et Creep on Creepin’ On dévoilaient les compositions du trio, des paroles mystiques de Taylor Kirk au son de violon de Mika Posen.
Après une longue tournée et des expérimentations sans fin, errant de studios en musées canadiens, ils reviennent avec Hot Dreams, dix titres qui mettent de côté leur sérieux pour explorer de nouveaux territoires. Du slow délicieusement sirupeux Hot Dreams au mystérieuxBeat the Drum Slowly à la balade This Low Commotion, leur cinquième album est celui d’un groupe qui a trouvé un gracieux équilibre. La consécration ? Les quatre membres de Timber Timbre trouveraient le terme trop sérieux. Pensons juste à un cap, fièrement atteint. « On s’amuse à faire de la musique, résument-ils tout simplement. Tant que ça plait aux gens, c’est une bonne chose. » Rencontre avec le groupe.