Par le
Dans la course à l'espace, Virgin Galactic vient de passer une étape importante et va pouvoir améliorer les performances et la sécurité de son VSS Unity, dont la société compte ouvrir les portes à ses premiers touristes "au plus vite".
Le troisième vol de test du VSS Unity (ex-VSS Voyager), le vaisseau de Virgin Galactic qui doit emmener des touristes dans l'espace, fut un succès. Lors de ce vol, le vaisseau a été plus haut et plus vite que jamais, récoltant au passage de précieuses données pour les ingénieurs de l'entreprise. Des ingénieurs sans doute très heureux d'avoir vu le vaisseau spatial être propulsé durant 42 secondes, une durée bien supérieure aux 30 secondes des précédents tests qui explique en grande partie les progrès réalisés par Virgin Galactic.
Pour rappel, le procédé retenu par Virgin Galactic est celui d'un vol en deux phases. En premier lieu, c'est un avion à propulsion (le VMS Eve) qui emporte le vaisseau spatial à environ 45 000 pieds d'altitude. Ensuite a lieu le décrochage, et le VSS Unity s'élance vers l'espace. En avril, lors du premier vol test de ce vaisseau, ce sont la vitesse de Mach 1.6 et les 84 000 pieds qui avaient été atteints. Quelques semaines plus tard, en mai, Virgin Galactic communiquait sur une vitesse de Mach 1.9 et 114 500 pieds d'altitude. Cette fois-ci, VSS Unity a volé à Mach 2.47 (2 469 km/h) pour atteindre 170 800 pieds (52 km).
Le vaisseau a donc pénétré dans la mésosphère avant de débuter sa descente vers la Terre, où il a atterri sans problème particulier. Les amateurs d'astronomie auront repéré l'abus de langage : si l'on parle de voyage spatial, l'espace, celui de la ligne de Kármán, se situe à 100 km au-dessus de la surface de la Terre.
"Même si j'ai déjà volé de nombreuses fois à très haute altitude, du moins ce que j'appelais la très haute altitude avant cela, la vue que l'on a à 170 000 pieds est juste incroyable. Le vol a été très excitant et magnifique. Nous avons été en mesure de réaliser un grand nombre de tests qui nous donnent une bonne idée du travail qu'il reste à réaliser avant l'ouverture des premiers vols commerciaux", commente le pilote Mike Masucci dans le communiqué de presse de Virgin Galactic.
Jeff Bezos, qui pensait sans doute être bien parti pour être le premier à ouvrir ses vols "spatiaux" au grand public grâce à sa société Blue Origin, vient de voir Richard Branson revenir à vive allure dans son rétroviseur.
Lire la suite : Le VSS Unity de Virgin Galactic à plus de 50 km de haut
Par le
Le football européen va bientôt reprendre et SFR compte bien monétiser au mieux son exclusivité sur certaines compétitions, dont la prestigieuse Champion's League qui va énormément manquer à ses concurrents Canal+ et BeIN Sports. Pour faciliter l'accès à RMC Sport, le groupe commercialise même une box Android "over-the-top" dédiée.
SFR, filiale d'Altice, n'est pas qu'un simple fournisseur d'accès à Internet (FAI), car sa maison mère possède également six chaînes de télévision dans son bouquet RMC Sport. Une offre qui est loin d'être anodine quand on sait que le groupe a obtenu l'exclusivité de la diffusion française de la Ligue des champions, la Premier League et la Ligue Europa. Au total, Altice a déboursé 450 millions d'euros pour obtenir les droits de ces compétitions. Maintenant vient le temps de la monétisation, l'opérateur ayant la ferme intention de transformer ces rediffusions sportives en armes de recrutement massives.
Seulement voilà, jusqu'à présent l'opérateur n'a convaincu "que" 30 000 abonnés avec l'offre de streaming "100 % digital" des chaînes RMC Sport, selon Europe 1. Pour attirer plus d'abonnés, SFR va donc miser sur un nouveau produit : une box OTT (compatible avec celles de tous les fournisseurs d'accès à Internet) qui va permettre d'accéder facilement sur son téléviseur aux contenus des chaînes RMC Sport (entre autres).
Une stratégie qui s'annonce juteuse, puisque si SFR permet à ses abonnés de profiter des chaînes RMC Sport au tarif préférentiel de 9,99 € par mois, les autres doivent s'acquitter d'une facture bien plus élevée : 19,99 € par mois (sans engagement). La prestigieuse Ligue des champions reprenant dans quelques semaines, les fans de football sentent bien l'étau se resserrer. En d'autres termes, c'est le moment ou jamais pour SFR de "pousser" son offre autant que possible, sachant qu'aucun accord n'a pour le moment été trouvé avec les autres FAI pour que les chaînes RMC Sport soient proposées directement à leurs abonnés. Dans ce contexte, la commercialisation de ce boîtier à 69 € prend tout son sens.
Caractéristiques techniques :
Lire la suite : TV Connect : la box Android OTT de SFR pour accéder à RMC Sport
Par le
Dernier fleuron mobile de chez Samsung, le Galaxy S9 profite d'un prix intéressant puisqu'il est possible de le dénicher sur Cdiscount à 499 € après ODR.
Commercialisé en mars 2018 aux alentours de 859 €, le Galaxy S9 a rapidement baissé de prix pour le plus grand plaisir des fans de la marque sud-coréenne. Aujourd'hui, Cdiscount le vend à un tarif très intéressant, puisqu'en profitant de l'ODR proposé par Samsung, il est possible de faire baisser le montant en dessous de la barre symbolique des 500 €.
En effet, contrairement à ce qui est affiché sur la fiche produit chez Cdiscount, le téléphone n'est pas proposé moyennant 849 €, mais bien à 599 €. Il suffit de placer l'appareil dans son panier pour voir le prix tomber. Ôtez à cela les 100 € d'offre de remboursement proposé par Samsung (dont les conditions sont consultables ici) et vous obtenez un Galaxy S9 à 499 €.
Lors de son passage sur nos bancs de test, le S9 ne nous avait pas fait chavirer, la faute à son manque d'innovation par rapport au modèle S8. Cela dit, il s'agit d'un excellent mobile à l'écran impeccable, aux performances au top et à l'autonomie solide. La seule vraie déception est à chercher du côté de la photo qui a fait un pas en arrière à force de sur-traiter les clichés. Pour ceux qui hésitaient à s'équiper, l'offre est intéressante.
Lire la suite : Bon plan – Galaxy S9 à 499 € après ODR
Par le
Le 18 juillet 2018, les Cinémas Pathé Gaumont ouvraient à Paris les premières salles d'Europe de l'Ouest équipées de la technologie ScreenX. Derrière ce nom théâtral se cache un nouveau format de projection qui propose aux spectateurs de s'immerger dans le film à 270°, grâce à une image s'étendant entièrement sur les murs latéraux de la salle. Petit tour de ce large horizon...
Dans les années 50 et 60, les producteurs de films comme les exploitants de salles de cinéma ne semblaient avoir qu'une seule obsession : créer des images aux formats toujours plus larges, emplissant encore et toujours plus toute la longitude du regard des spectateurs. C'était la grande époque du CinemaScope, de l'Ultra-Panavision, du Cinerama... Et si, 50 ans plus tard, le ScreenX était la réalisation ultime du fantasme porté par toutes ces technologies ? Voici en effet un procédé qui élargit la projection de façon on ne peut plus extrême, puisqu'il consiste tout simplement à projeter de l'image non seulement sur l'écran frontal, mais aussi sur l'intégralité des murs latéraux. Intérêt de la chose : s'assurer que dans la salle, 100 % des spectateurs ont 100 % de la largeur de leur champ de vision remplie par l'image.Ce sont donc cinq années qui se sont écoulées entre la naissance de la technologie et son apparition sur notre continent, grâce à ces deux salles ouvertes au Pathé La Villette et au Pathé Beaugrenelle. Ce délai peut paraître long, mais il se comprend aisément quand on se rappelle que le format ne peut évidemment pas vivre tant que les contenus n'existent pas. Avant de s'aventurer à l'ouest, CJ devait donc s'assurer d'avoir le soutien de producteurs de films à même d'attirer le public occidental — comprendre, bien sûr, Hollywood.
Pour ce faire, il n'est évidemment pas possible de demander aux studios d'adapter eux-mêmes leurs films au format : le faible nombre de salles équipées dans le monde — 145 à l'heure où nous écrivons ces lignes — est insuffisant pour justifier le développement d'un processus complet de leur part. Au lieu de cela, les accords passés avec les distributeurs prévoient donc que les équipes de CJ elles-mêmes se chargent de la conformation — "en étroite collaboration avec les réalisateurs des films", nous promet-on —, dans un des trois laboratoires dédiés disséminés à travers le monde.
Mais avant même que la projection démarre, on tente bien sûr d'en apprendre plus sur les détails techniques de l'installation. Quelle technologie est employée dans les projecteurs latéraux ? Quel matériaux sont utilisés sur les murs latéraux, ces derniers devant forcément répondre à un cahier des charges précis, ne serait-ce qu'en termes de gain lumineux, pour procurer une expérience visuelle satisfaisante à tous les spectateurs ? Ces questions et d'autres restent sans réponse, CJ gardant jalousement les secrets de son procédé. L'observation des projecteurs latéraux nous permet toutefois de déduire avec quasi-certitude qu'il s'agit de projecteurs mono-DLP — d'où il découle de très légers soucis en matière de qualité d'image, que nous détaillerons plus bas.
Et pour ce qui est de combiner le ScreenX à d'autres technologies ? Dans l'absolu, quasiment rien n'est interdit. Le format peut être associé à la projection 3D, au son Dolby Atmos... Il peut même aller de tandem avec le format 4DX, également développé par CJ CGV, qui renforce quant à lui la projection par des effets environnementaux : mouvements des sièges, effets de vent et de fumée, projections d'eau... Cette combinaison ScreenX + 4DX est d'ailleurs précisément ce que propose la salle du Pathé Beaugrenelle.
Pas de 3D en revanche, alors que la salle dispose pourtant bien de tout l'équipement nécessaire en cabine. Idem au Pathé La Villette, où le ScreenX n'est pour l'instant proposé qu'en "solo". Un choix mûrement réfléchi, nous assure François Bertaux, directeur des opérations des Cinémas Pathé Gaumont : "Le degré d'immersion procuré par la projection ScreenX est si élevé que l'on craignait, si l'on y ajoutait la projection 3D, d'arriver à quelque chose de trop désorientant pour les spectateurs." Soit.
Lire la suite : Dossier - ScreenX : on a testé le cinéma à 270°