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EA lance son Origin Acces Premier

Annoncée à l’E3, l’offre d’EA, Origin Acces Premier, est désormais disponible pour les joueurs PC. Une offre accessible grâce à un abonnement de 15 € par mois.

EA l'avait annoncé lors de sa conférence de l'E3 : son offre Origin Access allait évoluer. Jusqu'alors Origin Access laissait la possibilité aux abonnés de jouer en avance aux nouveaux titres pendant dix heures, la nouvelle offre propose bien plus. En effet, pour 14,99 € par mois (ou 99 € par an), le joueur aura tout le loisir de s'exercer indéfiniment à des jeux en avance, comme Madden 19, FIFA 19 ou le très attendu Anthem.
 

Plus encore, cette offre propose un large catalogue de jeux à télécharger de manière illimitée. Pour l'instant, 88 jeux au total, dont Titanfall 2, Les Sims 4 ou Battlefield 1. Autre avantage de cette offre, tous les jeux sur Origin sont vendus à -10 %.

La précédente offre Origin Access reste la même, devenant Origin Access Basic à 4 € par mois. Avec cette nouvelle offre, EA glisse petit à petit vers un système de jeux à la demande, encore marginal aujourd'hui.


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Google optimise YouTube pour Chrome et le ralentit chez la concurrence

Via Twitter, un manager de Mozilla a attiré l'attention sur les différences dans les temps de chargement de YouTube selon le navigateur utilisé. Selon ses dires, Google a optimisé sa plateforme pour Chrome, réduisant de fait les performances sur les navigateurs Firefox et Edge.

Il y a approximativement un an, Google a offert un nouveau design à sa célèbre plateforme de streaming, YouTube. Comme toujours, à mesure que cet habillage a été déployé, certains utilisateurs ont salué le rafraîchissement, tandis que d'autres n'ont pas adhéré au changement. Cette semaine, sur Twitter, un technical program manager de Mozilla, Chris Peterson, a fait part de ses constats. Au-delà de toute appréciation personnelle, il observe des temps de chargement complet nettement plus longs sur le navigateur maison, Firefox, que sur celui de Google, à savoir Chrome. Ses tests avec Edge ont livré le même résultat : le navigateur de Microsoft charge bien plus lentement les pages issues de YouTube que Chrome ne peut le faire.
 

D'après lui, cela s'explique par les choix techniques de Google. Avec le nouveau design, la firme s'appuie sur une technologie que seul Chrome intègre profondément, et ce, bien que des versions plus récentes et mieux prises en charge par les autres navigateurs existent. D'ailleurs, l'utilisation d'une extension (pour Firefox) ou d'un script (qui peut être géré par Tampermonkey pour Edge, mais aussi pour Safari) permettant de forcer le retour à l'ancien design supprime ces écarts. D'après les mesures de Chris Peterson, en dépit d'une connexion véloce (200 Mb/s), Firefox et Edge peuvent mettre jusqu'à cinq secondes à afficher l'intégralité d'une page YouTube actuelle (vidéo, suggestions, commentaires…). En forçant l'ancien design, ce temps de chargement tombe à une seconde sur la même page.

Avec son nouveau design, Google a-t-il sciemment avantagé Chrome sur une des plateformes les plus fréquentées du Net ? On peine à imaginer que la firme pourrait être passée à côté d'un tel détail, d'autant plus qu'elle s'est manifestement posé la question d'une différenciation : Internet Explorer 11, pour sa part, bénéficie toujours de l'ancien design.


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La période estivale est souvent synonyme de calme en ce qui concerne les sorties de nouveaux jeux vidéo. Heureusement, la Switch est toujours aussi prolifique en matière de portages, comme allez pouvoir le constater.

Les jeux du mois

Octopath Traveler

 
Octopath Traveler convoque un doux parfum de nostalgie, en revenant au J-RPG à l'ancienne, tel qu'il était au début et milieu des années 90 sur consoles 16 bits. Classique sur bien des points (combats aléatoires au tour par tour, univers d'heroic fantasy mignon et coloré), le titre de Square-Enix parvient tout de même à surprendre, grâce notamment à un parti pris narratif surprenant. On suit en effet la destinée de huit héros, ayant chacun leur propre histoire. Huit scénarios souvent intéressants, mais qui diluent malheureusement un peu trop l'aventure et cassent le rythme du jeu. Reste tout de même un titre beau comme tout et un système d'affrontements qui, s'il semble basique au premier abord, recèle de vraies richesses.
 

L'avis de Gamekult : "Octopath Traveler, c'est le disque vinyle qui compile les tubes de notre jeunesse. Les sensations ne sont pas vraiment les mêmes, mais on a tout simplement plaisir à l'avoir à portée de main." 6/10

The Crew 2

 

Après un épisode solide, mais facilement oubliable, The Crew revient et change drastiquement de direction. Exit les guerres de gang à la Fast and Furious, place à un jeu de course plus proche d'un Forza Horizon. Comme dans le premier jeu, les États-Unis sont reproduits fidèlement et le joueur a tout le loisir de rouler à tombeaux ouverts sur cette carte gigantesque. En plus des plus belles voitures de la planète, il est maintenant possible de prendre les commandes d'avions, de motos et de bateaux. Un jeu de détente parfait pour l'été, qui ravira les amateurs de courses arcade.

L'avis de Gamekult : "Bien plus belle, fun, spectaculaire, riche, variée, cette suite pousse tous les curseurs à fond pour dérouler un jeu de courses multi-disciplines bourré de sensations fortes." 7/10 

Mothergunship

 

Il ne se passe pas un mois, ou presque, sans qu'un rogue like/lite vienne mettre un peu de piment dans la vie des amateurs de niveaux générés aléatoirement. Pour ce mois de juillet, c'est Mothergunship qui a de grandes chances de vous occuper, à condition toutefois d'être aussi amateur de FPS ultra nerveux. Plus typé Quake que Battlefield, Mothergunship est un pur jeu de tir arcade, dans lequel vous parcourez une suite de niveaux générés de manière procédurale, en affrontant des centaines d'ennemis et au moins autant de tirs à éviter. Saut, double saut, déplacement rapide autour de l'ennemi... un peu comme dans le dernier Doom, il ne faut jamais s'arrêter de bouger, sous peine de mort rapide. De plus, Mothergunship propose un système de création d'armes ultra poussé, qui permet de se façonner un arsenal unique.

L'avis de Gamekult : "On tient là un jeu de tir terriblement exigeant, d'un frénétisme insolent et d'une rare générosité, qui prend un malin plaisir à jouer avec nos nerfs à chaque fois qu'on pense l'avoir vaincu." 8/10

Trois portages Switch qui valent le coup d'œil

Wolfenstein II : The New Colossus

 

Après Doom, Bethesda porte un autre de ses FPS phares sur la dernière console de Nintendo. Un travail de conversion très propre, et ce malgré les limitations techniques de la machine. Forcément moins beau que sur PS4, Xbox One ou PC, Wolfenstein II ne flanche cependant quasiment jamais en matière de fluidité et s'avère très jouable, que ce soit en mode portable ou relié à un TV. Et n'oublions pas que nous avons ici affaire à un très bon FPS, à l'excellente mise en scène. À la fois drôle et poignant, le scénario du jeu est un gros point fort, d'autant plus qu'il est particulièrement bien mis en avant grâce à des cinématiques très bien réalisées. Une valeur sûre de l'action sur Switch.

L'avis de Gamekult : "S'il fallait résumer Wolfenstein II The New Colossus en une phrase, ce serait celle-ci : c'est exactement la même chose que The New Order, mais en bien mieux. Plus brutal, plus vif, plus long, plus beau, plus inspiré, plus débile, plus de nazis à tuer, plus de moyens de tuer des nazis, plus rythmé… cette suite ne s'encombre pas de chichis et applique avec enthousiasme la formule du “Bigger, faster, louder”" 7/10 

Crash Bandicoot N. Sane Trilogy

 

Il a bercé des millions des gosses et d'ados au milieu des années 90 : on ne parle pas de Mario ou de David Charvet, mais de ce cher Crash Bandicoot, l'icône de la PlayStation pendant des années et premier succès commercial de Naughty Dog, bien avant Uncharted ou The Last of Us. Les trois premiers épisodes de la série ont récemment connu un très joli "remaster" sur PS4 et Xbox One, et sont désormais également disponibles sur Nintendo Switch. Le portage est un peu moins clinquant, mais la possibilité de redécouvrir ces trois excellents jeux de plateforme en mode nomade est particulièrement séduisante.

L'avis de Gamekult : "Tous les remasters et remakes du monde ne sont certainement pas aussi légitimes, nécessaires et travaillés que ce Crash Bandicoot N.Sane Trilogy, qui remet sous lumière le savoir-faire précoce de Naughty Dog dans les années 90, ainsi qu'une licence chère aux souvenirs d'une génération entière de joueurs." 6/10

Captain Toad : Treasure Tracker

Rescapé de la Wii U, Captain Toad fait partie, comme Mario Kart 8 ou Donkey Kong Tropical Freeze avant lui, de ces titres à qui Nintendo offre une seconde carrière sur Switch. Et la nouvelle console du constructeur japonais lui sied à merveille, surtout en mode nomade, ici particulièrement adapté. Mélange de puzzle-game et de plateforme, Captain Toad met en scène l'inénarrable champignon à la recherche de différents trésors. Grosse particularité du héros : il ne peut tout simplement pas sauter et cela complexifie donc l'exploration. Il faut ainsi jouer avec les perspectives et réfléchir chaque mouvement pour passer au niveau d'après. Mignon, intelligent et rafraîchissant.

L'avis de Gamekult : "Traité avec sérieux et soin, à l'image d'une caméra jamais prise en défaut dans les couloirs les plus étroits, ce petit jeu de réflexion privilégie la qualité à la quantité, même si l'expérience a tendance à se boucler trop vite, malgré la volonté de proposer deux niveaux de lecture et des niveaux bonus bien construits." 6/10 


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Par l'intermédiaire d'un article publié cette semaine dans la revue américaine Science, un groupe de scientifiques italiens vient d'annoncer la découverte potentiellement historique, grâce à la sonde Mars Express, d'un grand volume d'eau liquide sur la planète Mars.

La découverte s'appuie sur les relevés radar de la sonde Mars Express, lancée en 2003 par l'Agence spatiale européenne (ESA), entre mai 2012 et décembre 2015. Ceux-ci révèlent, sous le pôle sud de la planète rouge, une anomalie qui, par élimination, n'a pu être interprétée que comme une vaste masse d'eau liquide par les auteurs italiens de l'étude. Concrètement, cette eau n'a pas été vue, mais les données ne laissent en l'état la place qu'à une seule explication : un lac large de 20 kilomètres se cache à 1,5 kilomètre sous la surface glacée du pôle. Étant donnée sa situation, sa température est probablement négative. La présence de sels et de minéraux doit cependant en empêcher le gel.

La question de la vie sur Mars relancée

Outre la présence de cette ressource ô combien précieuse pour d'éventuelles missions futures, cette découverte est particulièrement significative pour la recherche concernant une hypothétique vie sur Mars. Sur Terre, des bactéries parviennent à survivre dans les régions inhospitalières des pôles. Il n'est donc pas interdit de penser qu'une forme de vie similaire aurait pu se développer ailleurs. En l'occurrence, les conditions paraissent extrêmes pour véritablement y croire. Mais rien ne dit que ce lac polaire est le seul abrité sous la surface de la planète. Des régions sensiblement plus chaudes pourraient aussi nous réserver des surprises, d'autant que des phénomènes ressemblant à des ruissellements ponctuels ont été observés par le passé.

De plus, même s'il s'avérait que Mars ne porte actuellement aucune forme de vie, cela ne signifierait pas pour autant qu'il en a toujours été ainsi. Il y a plusieurs milliards d'années, l'environnement sur la planète rouge était en effet nettement plus accueillant, avec notamment un vaste océan. À défaut d'avoir survécu jusqu'à nos jours, l'hypothétique vie martienne aurait pu ne s'éteindre que beaucoup plus tard, se repliant sur les dernières poches d'eau — auquel cas, c'est peut-être précisément là, dans ou à proximité de ces poches, que d'éventuelles traces de vie pourraient encore être trouvées. 

Il faudra toutefois prendre son mal en patience avant de voir une mission dédiée à l'exploration de ces zones souterraines. En attendant, deux rovers devraient se poser sur Mars en 2020 pour en explorer un peu plus la surface : un dans le cadre de la mission Mars 2020 de la NASA et un dans le cadre du programme ExoMars de l'ESA, auquel participe également son homologue russe.

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