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Piriform, éditeur de CCleaner, est tombé sur un os en faisant évoluer le mécanisme de collecte de données de son logiciel. Confrontée à une véritable levée de boucliers de sa communauté d'utilisateurs, la filiale d'Avast a dû retirer sa dernière mise à jour et promet de revoir sa copie en tenant compte des remarques reçues.
CCleaner est un logiciel très largement répandu. Sa fonction première est de faire le ménage parmi les fichiers devenus obsolètes afin d'optimiser le fonctionnement de la machine sur laquelle il est installé. Depuis plusieurs années, il dispose à cet effet d'un outil nommé "Active Monitoring", lequel surveille certains paramètres du système afin de pouvoir alerter l'utilisateur lorsqu'il est temps de passer un coup de balai virtuel. Jusqu'à la version 5.44 de CCleaner, l'outil était parfaitement accepté, d'autant qu'il offrait la possibilité de refuser cette télémétrie. Hélas, avec la version 5.45, déployée fin juillet, les choses ont changé.
Concrètement, Piriform, qui est passé dans le giron d'Avast il y a environ un an, a procédé à trois changements sensibles. Tout d'abord, l'éditeur a étendu sa collecte de données "afin de mieux comprendre comment les utilisateurs interagissent avec le logiciel" — une nouvelle fonction baptisée "Heartbeat" qui, pour des raisons pratiques, a été insérée dans Active Monitoring. Ensuite, la possibilité de bloquer la télémétrie au moyen d'un simple réglage a été supprimée. Enfin, le comportement général de CCleaner a été revu : alors que le logiciel pouvait jusqu'ici être fermé, CCleaner 5.45 ne s'éteint pas réellement, il continue de fonctionner en tâche de fond. Pour mettre fin au processus, une seule solution : passer par le gestionnaire de tâches.
Dans un premier temps, à savoir le 30 juillet dernier, un porte-parole de Piriform a tenu à effectuer une mise au point. Expliquant l'intérêt de la télémétrie pour la détection de bugset autres difficultés d'utilisation, l'homme a assuré que CCleaner ne collectait aucune donnée personnelle avant de souligner que l'intégration de Heartbeat dans Active Monitoring n'était pas une façon de cacher la collecte, mais simplement un choix visant à gagner du temps de développement. Conscient du mécontentement des adeptes du logiciel, il a en outre indiqué que Piriform allait corriger la chose en séparant Heartbeat et Active Monitoring dans une version future de CCleaner et en introduisant des réglages distincts, ce qui prendrait toutefois quelques semaines.
Les messages de désapprobation n'ont pas cessé pour autant. Certains utilisateurs ont réagi en annonçant leur abandon de CCleaner, tandis que d'autres ont fait part de leur incompréhension devant le maintien de la version 5.45. En quelques jours, un début de couverture médiatique a suffi pour convaincre la filiale d'Avast qu'il était dans son intérêt de faire machine arrière. Vendredi 3 août, Piriform a fait savoir que la version 5.45 de CCleaner avait été supprimée des serveurs au profit d'un retour à la mouture précédente (5.44). À cette occasion, l'éditeur a réitéré sa promesse de séparer Active Monitoring et Heartbeat, annoncé qu'il serait de nouveau possible de mettre fin aux processus rapidement dans les futures versions du logiciel et assuré qu'il s'agit désormais de sa "priorité numéro un", même s'il lui faudra bel et bien quelques semaines pour lancer une version revue et corrigée.
Rappelons que CCleaner n'en est pas à sa première mésaventure sous l'ère Avast. En septembre dernier, un malware qui se glissait dans les téléchargements du logiciel a été découvert, avec pour particularité de comporter deux versions de son code malveillant, dont une résistante au premier correctif déployé par Piriform et Avast.
Lire la suite : Collecte de données : polémique et rétropédalage pour CCleaner
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Dévoilé il y a quelques semaines, le service de rencontres de Facebook est désormais en phase de test interne. Il ne concerne pour l'instant que des employés de l'entreprise situés aux États-Unis.
Lors de son annuelle et traditionnelle conférence F8 en mai dernier, Facebook a annoncé bien des nouveautés. Parmi elles, on se souvient de la volonté du géant américain d'aller sur le terrain très prisé de la rencontre entre personnes. Un marché jusqu'à présent chasse gardée de services tels que Tinder ou Meetic. Si la volonté de la firme de Mark Zuckerberg peut prêter à sourire, il est important de garder en tête qu'en utilisant les données massives récoltées sur chacun, le réseau social a largement de quoi faire "matcher" des profils, et peut donc se révéler convaincant. A priori, tout cela serait très sérieux, vu que Facebook a d'ores et déjà entamé les tests de son service en interne.Le service a été découvert dans le code source de l'application Facebook par la chercheuse indépendante
Si tout cela indique que le géant déploiera bientôt son service de rencontres, rien ne filtre sur la date de lancement. Mais l'on sait au moins que tout cela devrait rejoindre l'application mobile Facebook, et pas une application secondaire, comme c'est le cas avec le service de messagerie Messenger. Quant à la question de la confidentialité, les développeurs se sont penchés sur la question et il sera possible de masquer le profil "rencontre" afin que les contacts Facebook ne puissent y accéder.
Lire la suite : Facebook teste son nouveau service de rencontres
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Epson inaugure à son tour un nouveau châssis sur cette Expression Photo XP-8500 qui lorgne clairement la compacité de certaines rivales qui affichent une taille de guêpe (Canon Pixma TS8150 ou Brother DCP-J772DW). Il faut dire que le fabricant avait déjà procédé à une cure d'amincissement de ses modèles inférieurs dans la série Expression Home (en témoigne les mensurations de sa XP-445).
L'Epson XP-8500 est donc un bloc de plastique noir qui mesure 34,9 x 34 x 14,2 cm, joliment fini, dans lequel le fabricant a réussi à intégrer tout ce que l'on est en droit d'attendre d'une imprimante multifonctions 3-en-1 moderne. Pilotée à partir d'un écran couleurs tactile de 6,8 cm de diagonale monté sur une façade inclinable, elle propose un lecteur de cartes SD et un port USB Host, dispose évidemment du Wi-Fi et est compatible Wi-Fi Direct pour le lancement d'impressions depuis un smartphone. Elle dispose également de trois zones d'insertion pour le papier (d'une capacité de 100 feuilles ordinaires pour la principale) et cache un chariot motorisé faisant office de réceptacle.
Dénuée de fonction fax et pas orientée productivité, elle fait l'impasse sur le chargeur de documents automatique du côté du scanner, mais sait tout de même imprimer en recto-verso de manière autonome et présente à l'arrière une large trappe d'accès permettant d'intervenir facilement en cas de bourrage papier.
Côté consommation d'énergie, l'Epson XP-8500 se contente de tirer 16 W en cours d'impression photo A4, et seulement 0,3 W en veille. Elle s'avère en plus assez silencieuse, surtout en photo d'ailleurs, notre sonomètre placé à 1 mètre ne relevant que 43 dB dans cet exercice. Elle fait toutefois davantage de bruit en bureautique, lors de l'impression en cadence d'un document de plusieurs pages (53 dB). Comme toujours, un mode silencieux permet de limiter ces nuisances sonores (ramenées à 50 dB en bureautique), à condition d'accepter une baisse de la vitesse d'impression.
Le prix des impressions est bien le seul domaine où l'Espon XP-8500 est à côté de la plaque. En optant pour les cartouches d'encre officielle Epson Claria HD 378 en format XL (le plus économique), le coût à la page moyen atteint 15,8 centimes d'euro (0,158 €). C'est trop, surtout sur un marché où la plupart des fabricants font de vrais efforts à ce niveau, et où le coût à la page moyen en jet d'encre se situe aux alentours des 10 centimes d'euro (0,10 €).