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Nouvelle folie automobile pour Ixoost. Après s'être déjà fait remarquer en 2016 en créant une enceinte sans fil sur la base d'un pot d'échappement de Lamborghini, le constructeur italien récidive en s'associant à un autre de ses compatriotes, Pirelli. Voici donc venir la Pirelli P Zero Sound, une enceinte Bluetooth prenant cette fois la forme d'une roue de Formule 1.
Pour ce faire, Ixoost utilise donc d'authentiques pneus de F1 à l'échelle 1/2, ordinairement utilisés par les écuries pour les tests aérodynamiques en soufflerie. Le constructeur nous donne même le choix parmi les 9 types de gomme proposés par Pirelli — ceux-ci conditionnant la couleur des écritures sur le pneu, suivant la même codification que celle utilisée en compétition. Avec tout de même cette question qui mérite d'être posée : quelle différence acoustique entre la gomme hyper-tendre et la gomme super-dure ?
Ce n'est que derrière les jantes en alu, imitant elles aussi celles d'une véritable roue de F1, qu'Ixoost a installé les éléments acoustiques de son enceinte : le moyeu est remplacé par un tweeter en dôme de soie de 2,5 cm, et un haut-parleur de graves/médiums de 10 cm. L'ensemble est mis en mouvement par une amplification annonçant une très ambitieuse puissance de 100 W — soit 0,136 cheval-vapeur, si certains se posaient la question. L'engin mesure 33 cm de diamètre, pour un poids atteignant presque les 10 kg.
Le prix à payer pour s'offrir une si élégante pièce de collection ? La bagatelle de 2 400 €, hors taxe et sans les frais de port — soit une facture finale qui, pour la France, devrait taquiner les 3 000 €. Ce n'est certes pas donné, mais les nostalgiques de la grande époque des V10 atmosphériques disposeront enfin de l'enceinte idéale pour se repasser en boucle leurs enregistrements de vrombissement de moteur favoris.
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Depuis quelques années, les utilisateurs de Twitter pouvaient rédiger une bafouille sur le réseau de microblogging, la publier et l'envoyer simultanément sur Facebook, grâce à la connexion entre les deux services. Pratique, la fonctionnalité avait toutefois commencé à perdre du sens à l'apparition de certains phénomènes comme les live tweets, et encore plus après la mise en œuvre de l'algorithme de tri des publications sur Facebook. En résultait alors un grand n'importe quoi qui incitait plutôt à cesser cet usage. Et si certains ont persisté contre vents et marées à publier des tweets sur le réseau social d'à côté, la fonction ne leur est désormais plus accessible, car le géant de Menlo Park a décidé de couper les ponts en verrouillant son API (Application Programming Interface). Une fermeture qui concerne également d'autres services, tels que les publications automatiques venant des plug-ins Wordpress.
Ainsi, les tweets resteront des tweets et ne peuvent désormais plus être publiés sur Facebook. Du moins automatiquement, car cela reste évidemment possible d'exécuter des copier-coller. Mais cela ajoute une grosse friction et n'a en fait pas grand sens ; les deux réseaux étant utilisés pour des raisons différentes et chacun proposant des fonctionnalités bien spécifiques qui s'adaptent mal à une autre plateforme. Ce dernier mouvement en date reflète en tout cas une volonté de plus en plus affirmée de resserrer les possibilités des API. Ici, du côté de Facebook. Mais Twitter n'est pas en reste : récemment la plateforme a elle aussi
Lire la suite : Les tweets sur Facebook, c'est fini !
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Après avoir présenté sa gamme de luminaires Hue pour la maison, Philips s'installe dans les jardins et terrasses avec sa nouvelle série de luminaires Outdoor destinée à l'extérieur dévoilée en mars dernier. Parmi les appareils de cette gamme, c'est le spot baptisé Hue White and color ambiance Outdoor Lily qui est le premier a subir la batterie de tests de notre laboratoire. Livré sous forme de pack, il comprend trois spots, une extension et un câble d'alimentation électrique. L'ensemble est commercialisé 299 €.
Philips ne déroge pas à la règle de la facilité d'utilisation de ses appareils. En effet, si le Hue White and Color Ambiance Outdoor Lily est un luminaire d'extérieur, il reste toutefois très simple à configurer. La procédure est exactement la même que sur les autres appareils de la gamme Hue. Les luminaires de Philips se connectent en ZigBee et en Wi-Fi et les étapes de configuration sont toutes identiques : après avoir branché le pont de connexion à la box du foyer — attention, le pont n'est pas livré avec le pack Outdoor spot Lily, il conviendra donc de s'en procurer un indépendamment —, il faut brancher les spots à une prise de courant puis de télécharger l'application Hue — disponible sur iOS et Android. Il est essentiel que le smartphone soit configuré sur le même réseau Wi-Fi que le pont.
Il suffit d'une pression sur le pont pour que le smartphone le reconnaisse. Une fois cette étape passée, l'application va repérer le spot Lily. À l'instar des autres luminaires Philips Hue tels que la Hue Candle White and Color Ambiance, la connexion entre le pont et les ampoules s'effectue en ZigBee, un système de communication basse consommation.
Précisons que le câble d'alimentation fourni est assez long (2,9 mètres) pour permettre de placer ses luminaires loin de la prise. Le pack comprend trois spots, une prise avec transformateur, 3 câbles d'extension de 5 mètres, deux connecteurs ainsi que des pièces d'assemblage pour le mur et le sol. On peut ainsi choisir d'installer les spots sur le sol ou bien comme applique sur le mur.
L'installation du pack Philips Hue White and Color Ambiance Outdoor Lily nécessite une petite dizaine de minutes. Il convient d'assembler les spots entre eux en vissant manuellement les embouts du câble dans les connecteurs mis à disposition. L'un des spots est directement relié à la prise de courant nécessaire pour faire fonctionner l'ensemble des luminaires. Précisons qu'il faut passer par une alimentation sur secteur pour allumer les spots. Un système qui peut s'avérer contraignant puisque l'utilisateur doit posséder une prise de courant à l'extérieur ou proche de la sortie afin de brancher ses luminaires.
Conçus en aluminium, les spots Lily nous paraissent assez solides pour pouvoir affronter les diverses conditions climatiques. Par ailleurs, cet équipement est indiqué conforme à la norme IP65, ce qui signifie qu'il est résistant aux jets d'eau à basse pression. Afin de tester sa résistance, nous avons déversé à l'arrosoir un peu moins d'un litre d'eau sur l'un des spots allumés qui est resté intact à l'issue de ce test. Ainsi le spot Lily peut résister à une pluie fine ou une projection de jets d'eau sans problème.
Si nos tests de luminaires et ampoules Philips Hue défilent au sein de notre comparatif, l'application elle, reste quasiment inchangée. Une mise à jour a toutefois été opérée en mai dernier, plus intuitive et offrant à l'utilisateur plus de fonctionnalités. 30 nouveaux scénarios sont désormais mis à disposition et il est aussi désormais possible de grouper ou dissocier les couleurs de chaque ampoule située dans une pièce.
Parmi les fonctions intéressantes, l'application propose notamment dans l'onglet "Maison" une palette de couleurs et une palette de nuances de blanc permettant de personnaliser l'éclairage et de sélectionner la couleur de son choix. On peut alors l'enregistrer et lui donner un nom afin de la réutiliser. Au niveau de la palette des blancs, il est également possible d'accéder à des thèmes déjà prédéfinis, comme le mode Lecture, le mode Concentration ou encore Stimulation.
Parmi les autres fonctionnalités que nous avons trouvé particulièrement utiles, nous retenons l'onglet Routines qui propose la fonction "À la maison ou en déplacement" et permet de créer des scénarios de simulation de présence en cas d'absence du propriétaire. Une fonction qui peut s'avérer utile avec les spots Lily, puisque la simulation de présence se fait dès l'extérieure de la maison et peut par ainsi dissuader d'entrée les individus malveillants. Le mode "Minuteurs" présent lui aussi dans l'onglet "Routines" a retenu notre intention pour l'utilisation des spots d'extérieurs Lily : cette fonction permet de créer une durée de fonctionnement des luminaires. Ainsi l'utilisateur pourra à sa guise choisir le temps de mise en marche de ses spots.
Lire la suite : Test : Philips Hue White and Color Ambiance Outdoor Lily : un luminaire zéro défaut
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ISKN a imaginé une tablette graphique pour les amoureux du crayon et du papier qui ont toutefois besoin de numériser leur production. Une bonne idée... sur le papier.
Comment dessiner à l'heure du tout numérique tout en gardant le plaisir du coup de crayon et de la feuille de papier ? Tel est le pari lancé par la start-up ISKN avec son ardoise connectée, la Slate. Cette tablette graphique se présente comme une passerelle entre l'ancien et le nouveau monde : d'un côté le plaisir de la mine HB que l'on écrase sur le papier, de l'autre toutes les possibilités offertes par l'informatique et les logiciels pour enrichir son travail.
À l'origine d'ISKN, trois jeunes entrepreneurs qui se sont rencontrés au CEA-Leti de Grenoble, Jean-Luc Vallejo, le PDG, Thimothée Jobert, directeur général et directeur de l'expérience utilisateurs, et Tristan Hautson, directeur du pôle recherche et développement. Créée en 2014, la jeune pousse compte aujourd'hui 40 personnes et deux versions de son produit phare. La première a été lancée en octobre 2015 et la seconde en septembre 2017, à 179 €. Au total, ce sont quelque 50 000 appareils qui ont été vendus, selon des données fournies par la jeune pousse.
Concrètement comment ça marche ? La tablette pèse 380 grammes pour une épaisseur de 0,7 cm et adopte un format A5 pratique. Elle se connecte via Bluetooth à une tablette ou bien un smartphone et en USB à un ordinateur. Elle dispose de 4 Go de mémoire pour préserver toute sa production et de 7 heures d'autonomie, selon les données du constructeur. Elle marche avec un stylo dédié, mais aussi avec n'importe quel crayon, grâce à une bague compatible ou bien avec un stylet pour en faire une tablette graphique. Si la bague apporte une flexibilité dans le choix des outils, elle se limite néanmoins à un diamètre qui restreint clairement les possibilités. À noter également que la tablette n'a pas de gestion de la pression, et souffre d'un manque de réactivité et de précision.
Au premier abord nous avons eu quelques difficultés à synchroniser le crayon et la tablette. La partie "Aide" de l'application est plutôt claire et explicite, néanmoins, à travers notre test, nous avons toujours rencontré les mêmes problèmes de calibrage, qui deviennent plutôt agaçants si l'on veut effectuer un croquis rapidement.
Le calibrage peut également parfois se compliquer lors de présence d'objets aux propriétés magnétiques, comme un smartphone, un casque audio etc., ce qui rend l'installation souvent longue et fastidieuse. Le comble est que la tablette (iPad ou tablette Android) peut elle-même causer des perturbations magnétiques. Il faudra veiller à ne pas dessiner trop près de celle-ci.
Pour la partie software, Imagink est le logiciel qui a été imaginé pour répondre aux attentes des créatifs. Nos tests ont été effectués sur la version 5.4. Il propose six brosses (stylo, crayon à papier, feutre, feutre biseauté, aérographe, pinceau et gomme) de différentes textures. À noter une fonction Replay qui permet de rejouer l'élaboration du dessin en mode timelapse.
Les 4 clips de fixation indispensables au bon fonctionnement de la tablette ne sont pas franchement pratiques. Il est aisé de corner une feuille si l'on doit l'enlever et la remettre à plusieurs reprises. Si la tablette se veut mobile, on regrettera un système de fixation intégré.
Nous regrettons aussi le fait de ne pas pouvoir déplacer les calques sur l'application. En effet, la calibration différente entre les outils fournis (crayon et stylo) peut faire varier les coordonnées X et Y du pointeur. Le trait ne peut donc plus être correctement superposé. En outre, pour gagner en ergonomie, l'ardoise pourrait être équipée d'un bouton pour modifier l'épaisseur du trait ou pour pouvoir effectuer une rotation de la zone de travail, deux fonctionnalités indispensables en illustration.
En mode tablette pure, nous avons constaté des latences via Bluetooth. Il devient donc difficile de dessiner rapidement. C'est encore pire en utilisant les outils de colorisation où, là, on constate un retard jusqu'à 3 secondes entre le stylet et la tablette. Quant à l'angle d'attaque du stylet, il n'est pas franchement géré : là où l'outil feutre à plat devrait nous tracer un trait assez épais, c'est l'effet inverse qui se produit et c'est plutôt la direction du feutre qui fait varier l'épaisseur du trait. Il devient donc difficile dans certaines situations de rester fidèle à ce que l'on souhaite.
Pour un travail de modèle vivant, de portrait, etc. où les hachures peuvent révéler certains volumes, la Slate ne parvient malheureusement pas à correctement suivre le mouvement de la main, ce qui peut causer des allers-retours disgracieux sur le tracé. Quant à des traits rapides et longs, elle ne semble pas non plus être capable de reproduire correctement le mouvement.
Pas forcément pratique pour un croquis rapide donc, et qui, par un manque de réactivité, rend complexe un encrage ou un dessin précis. Néanmoins, la possibilité d'exporter sa création en PSD pourra en satisfaire certains dans le but de construire une base de travail sur papier à l'aide de la Slate puis de l'importer dans son logiciel favori. On pense notamment au concept-art, à la BD ou encore à l'architecture d'intérieur.
Lire la suite : Dossier - Prise en main de la tablette graphique Slate 2+ d'ISKN