Aristote : "J'aspirais à une société de l’éthique et du bonheur, nous sommes tombés dans l’obsession de l’enrichissement personnel et de la surconsommation, ça ne pourra pas durer"

Sociétés

Interviews virtuelles mais exclusives accordées par les personnalités ayant le plus influencé le cours de l’histoire de la France et des Français. Nous les avons retrouvées et rencontrées afin de leur demander quel jugement elles portaient sur la situation politique et économique actuelle. Treizième interview de cette série de l'été avec Aristote.

Aristote, philosophe du monde antique grec, a été le premier à parler d’économie. Il est né en 384 avant Jésus-Christ, en Macédoine, à Stagire. Disciple de Platon et de Socrate, il sera ensuite à l’origine de sa propre école aristolécienne. Logicien, physicien, biologiste, penseur et donc penseur économique, Aristote est à l’origine de nombreux écrits, extraits des cours qu’il administrait, qui sont d’une richesse étonnante.

L’économie - ou l’art d’administrer la maison - était bien différente de celle que nous connaissons aujourd’hui. Une Cité en autarcie, pas de spéculation, Aristote condamnait les prêts à intérêt. L’Histoire a peu à peu changé les démocraties et les économies se sont ouvertes. Bien d’autres penseurs économiques, de Smith à Marx, se sont inspirés des idées du Stagire.

Atlantico : Aristote, bonjour. Pourquoi et comment êtes-vous devenu philosophe, biologiste, physicien, et surtout économiste visionnaire ? En fait, vous aviez une opinion sur tout ?

Aristote : Très tôt, je me suis passionné pour la philosophie, ce désir de savoir, aimer et rechercher la science, et par ce biais, la sagesse. Toutes les sciences m’intéressaient : biologie - mon père était médecin -, physique, logique et la politique, bien sûr… J’ai eu un maître à penser extraordinaire en la personne de Platon, même si je n’ai pas été d’accord avec lui sur tout. Lui prônait l’égalitarisme et la propriété commune des terres, c’était un communiste avant l’heure, carrément old school.

Moi, j’ai bien vu que si les (...) lire la suite sur Atlantico

 

 
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