Le favori à la présidentielle philippine, Rodrigo Duterte, a déjà suscité des rumeurs de coup d'Etat avant même l'él
Le favori à la présidentielle philippine, Rodrigo Duterte, a déjà suscité des rumeurs de coup d'Etat avant même l'élection prévue lundi prochain, ses adversaires l'accusant d'être un dictateur en devenir.
La démocratie aux Philippines a connu une histoire mouvementée depuis 1986, date à laquelle des millions de personnes étaient descendues dans la rue pour chasser le dictateur Ferdinand Marcos.
Depuis, les chefs de l'Etat qui se sont succédé ont dû faire face à des remous dans les rangs de l'armée. Un autre président, Joseph Estrada, avait également été renversé par un soulèvement populaire.
Rodrigo Duterte est loin devant ses principaux adversaires dans les sondages. Mais il s'est fait des ennemis en tendant la main à la rébellion communiste et en menaçant d'abolir le Congrès ou de mettre en place un "gouvernement révolutionnaire" susceptible de réécrire la Constitution.
"Le jour où il tentera de décréter un gouvernement révolutionnaire sera également le jour où il sera renversé", dit à l'AFP le sénateur Antonio Trillanes, ancien officier de la marine connu pour avoir conduit des coups d'Etat -ratés- en 2003 et 2007.
"Ce type n'a aucun respect pour les institutions démocratiques", a-t-il ajouté.
Une partie de l'armée est "fortement hostile" selon lui à Rodrigo Duterte, qui entretient de longue date des liens avec les communistes. Un coup d'Etat "est très probable", assure-t-il....
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