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Un demi-millier de photos de son enfance ont été publiées par ses parents, dont des images embarrassantes que son père refuse de retirer : cette jeune Autrichienne les attaque en justice.
Qui ne connaît pas des parents (un peu trop) enthousiastes qui publient un feuilleton continu sur la vie de leur chérubin ? Mais en grandissant, l’enfant peut trouver que ça va trop loin. En Autriche, une jeune fille de 18 ans poursuit même en justice ses parents pour cela. A sa majorité, elle a pris un avocat, Michael Rami.
Celui-ci a déclaré au journal autrichien The Local que les parents de la jeune femme (restée anonyme) ont publié depuis sept ans quelque 500 photos d’elle, y compris bébé lors de changement de couches, ou apprenant à faire sur le pot.
« Je suis fatiguée de ne pas être prise au sérieux par mes parents », a commenté la plaignante, dont le procès est prévu en novembre :
« Ils ne connaissent ni la honte ni les limites, et s’en fichent si c’est une photo de moi assise aux toilettes ou nue dans mon berceau – toute ma vie a été photographiée et rendue publique. »
Elle a demandé à ses parents de retirer les images, ce qu’ils ont refusé – son père estime que puisqu’il a pris les photos, elles lui appartiennent et il a le droit de les publier.
Les lois autrichiennes sur la vie privée appliquées aux réseaux sociaux sont moins strictes que dans d’autres pays, indique The Local, qui relève qu’au contraire en France la publication d’une photo sans le consentement de la personne peut être fortement sanctionnée – jusqu’à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
En février, la gendarmerie nationale a lancé en France un avertissement, en rappelant aux parents : « Poster des photos de ses enfants sur Facebook n’est pas sans danger ! Il est important de protéger la vie privée des mineurs et leur image sur les réseaux sociaux. »
En Grande-Bretagne, rapporte le Telegraph, une étude estime qu’un parent a en moyenne posté près de 1 500 photos de ses enfants sur les réseaux sociaux quand ils arrivent à l’âge de cinq ans. 79% croyaient à tort, selon l’étude, que des étrangers ne pouvaient pas voir les photos de leurs enfants...
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En 2000, Yahoo ! valait 125 milliards de dollars et, en 2016, soit seize années après, elle ne valait plus que 4,8 milliards de dollars. Comment la valeur d’une société peut-elle fondre de la sorte ?
Le 25 juillet 2016, la direction de Yahoo ! annonçait être parvenue à un accord avec l’opérateur américain des télécommunications Verizon pour lui vendre ses activités de cœur de métier pour 4,8 milliards de dollars (4,4 milliards d’euros).
Le PDG de Verizon indiquait, dans un communiqué, que les activités de Yahoo ! seraient intégrées dans la même division que celles d’AOL, racheté en 2015, afin « d’aider à accélérer nos revenus dans la publicité en ligne »
Avec cette acquisition, Verizon met la main sur le moteur de recherche de Yahoo ! et ses nombreux services : e-mail, actualités, finance, etc. Mais cette vente concrétise – comme l’ont souligné de nombreux observateurs – aussi l’échec de la stratégie de Marissa Meyer, une étoile montante de Google recrutée en juillet 2012 à prix d’or pour relancer un des pionniers de l’Internet commercial.
À la suite de la vente de ses actifs commerciaux, Yahoo ! ne sera plus qu’un holding financier gérant ses participations dans Alibaba (15 %), le géant chinois du commerce en ligne, et dans Yahoo ! Japan (35,5 %).
Fondé en 1994, Yahoo ! a d’abord été un gigantesque annuaire qui référençait les meilleures adresses de la Toile. Le site a, par la suite, évolué sous la forme d’un portail, multipliant les services pour attirer et conserver les internautes.
Mais il a été dépassé par l’émergence de Google puis de Facebook, qui ont bouleversé les habitudes. Yahoo ! a perdu progressivement son statut de porte d’entrée du Web, qui faisait toute sa valeur.
Début 2000, juste avant l’éclatement de la bulle Internet, sa valorisation boursière culminait à 125 milliards de dollars. Mais le principal problème de Yahoo ! se trouvait dans son incapacité à monétiser sa large base d’utilisateurs.
Si la société affichait un milliard d’utilisateurs actifs par mois, sa part de marché sur le secteur des revenus publicitaires ne représentait que 2 % alors que Google domine le marché avec ses 54 % de part de marché.
Par ailleurs, malgré ses initiatives, Yahoo était complètement absent dans le domaine du mobile, écrasé par Google et Facebook. Les multiples acquisitions – qui ont culminé avec le rachat en 2013 du réseau social Tumblr – réalisées par la PDG Marissa Meyer ne permirent pas à Yahoo ! de renouer avec la croissance.
Alors qu’en 2008, Microsoft offrait 45 milliards de dollars pour prendre le contrôle de Yahoo ! , huit années après la société était cédée pour 4,8 milliards de dollars, presque dix fois moins....
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Depuis quelques jours, vous êtes peut-être assaillis d’images de petites créatures chamarrées, qui posent en plein milieu de la rue. Normal : le monde entier est à la recherche de Pokémon.
Il se passe un phénomène bizarre. Depuis mercredi, des hordes de personnes se baladent dans les rues du monde entier, smartphone brandi sur un endroit absurde – trottoir vide, siège de bureau, entrée d’un bâtiment quelconque. Et postent des images de leur balade sur Internet.
Dernière tendance sur Instagram ? Non, communion autour d’une madeleine vidéoludique du début des années 2000 : Pokémon. Oui, le jeu avec une souris jaune qui couine (Pikachu) et une bande son française qui dévore le cerveau (« attrapez-les touuuus ! Attrapez les touuuuus ! POKEMON ! »).
La franchise de Nintendo est de retour depuis le 6 juillet avec « Pokemon Go », un jeu à télécharger sur mobile, qui permet de capturer les fameuses bébêtes non pas dans monde virtuel, mais dans l’environnement qui nous entoure.
L’application signale aux joueurs quand ils sont proches d’un Rondoudou ou d’un Salamèche, qui s’affichent alors sur leur écran, comme s’ils étaient vraiment en face d’eux.
Le jeu s’appuie donc à fond sur les jeux grandeur nature, en vogue bien avant Internet, et la réalité augmentée, qui mêle images inventées aux lieux, bien réels ceux-ci, captés par la caméra du téléphone.
Et la franchise semble réussir là où Google, avec ses lunettes connectées, a échoué. Dans la poignée de pays où Pokemon Go est déjà sorti (en Asie, en Océanie et en Amérique du Nord), le jeu culmine déjà au sommet des apps gratuites les plus téléchargées. Figure même en haut du classement des applications générant le plus de revenus – comme souvent avec les jeux mobiles gratuit, des objets payants sont proposés pour avancer plus vite...
Lire la suite : Tout l’Internet est en train de chercher des Pokémon
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Si vous avez réglé un de vos comptes Google pour conserver la trace de vos navigations et recherches, vous pouvez accéder à votre historique et recevoir des publicités ciblées.
Par le gigantisme de ses chiffres (3,5 milliards de recherches par jour) et l’usage abondant de ses traqueurs de navigation, Google peut en savoir beaucoup sur chaque internaute.
Le moteur de recherche propose désormais une série d’outils pour laisser les utilisateurs voir ce que son service de suivi publicitaire apprend sur eux.
« Mon Activité » permet aux internautes de voir tout ce que Google a détecté sur leurs pratiques en ligne (la recherche bien sûr, les vidéos regardées sur YouTube, la navigation sur Chrome, l’activité effectuée grâce au système d’exploitation Android sur mobile...).
Dans le menu paramètres, on peut aussi préciser les thèmes qui nous intéressent pour recevoir des publicités sur ces sujets.
Le système a l’avantage d’être en « opt-in » – pour les annonces de Google même dans ses services. Autrement dit, si vous ne vous inscrivez pas, vous ne recevrez pas de pub ciblée (contrairement à la plupart des services similaires de précision des centres d’intérêt, y compris sur Facebook, relève le Guardian).
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C’est un logiciel-espion ultra sophistiqué que viennent de découvrir Kaspersky et Symantec. A l’origine du développement du monstre, un Etat.
« Nous sommes certains que ce n’est que le sommet de l’iceberg. »
Les chercheurs de la société de sécurité informatique Kaspersky ont été bluffés. Pour preuve, le nom qu’ils ont donné à ce nouveau logiciel-espion hors du commun qu’ils ont déniché : « Projet Sauron ».
Une référence au légendaire grand méchant du « Seigneur des anneaux », le livre culte de J.R.R. Tolkien, qui peut voir partout grâce à son œil.
Le clin d’œil, présent dans les lignes de code du logiciel-espion, à l’œuvre majeure de la littérature fantastique ne doit pas occulter l’importance de la découverte.
Les ingénieurs de Kaspersky n’ont pas été les seuls à mettre la main sur Projet Sauron, comme l’explique Le Monde. Chez Symantec aussi on a découvert l’existence du monstre. L’entreprise a préféré le nommer Remsec.
Dans des rapports publiés le 7 août, chez Symantec, et le 8 août, chez Kaspersky, les deux entreprises spécialisées détaillent cet outil d’une sophistication sans égale et probablement au service... d’un Etat.
Elles ont découvert Sauron complétement par hasard. Kaspersky explique l’avoir repéré en septembre 2015 dans « un réseau appartenant à une institution publique » à la suite de la détection d’un niveau de trafic anormal. Pareil chez Symantec.
Selon les rapports des deux sociétés, Projet Sauron est actif depuis juin 2011 et s’est installé dans les « environnements Windows », précise le site Silicon.fr.
Selon les enquêtes des ingénieurs, le but de Sauron est de reconnaître ce qui est tapé sur un clavier, de voler des documents et des clés de chiffrement dans des ordinateurs infectés, ou des clés USB.
« À ce jour, plus de 30 organisations, victimes du logiciel, ont été identifiées », pointe Kaspersky. Elles se situent principalement en Russie, en Iran, au Rwanda et, potentiellement, en Italie.
« Nous estimons que beaucoup d’autres organisations et zones géographiques sont susceptibles d’être affectés », préviennent-ils.
De son côté, Symantec évoque la Chine, la Belgique et la Suède en plus de la Russie.
Kaspersky et Symantec pointent le rôle particulier des institutions visées par le logiciel-espion :
Cinq ans avant d’être mis à jour, c’est long, surtout pour un logiciel-espion. D’où le qualificatif « sophistiqué », utilisé par les deux sociétés de sécurité informatique.
Projet Sauron a été conçu différemment des autres logiciels-espions. Il se glisse dans des fichiers en apparence banals. Mais surtout, note Kaspersky...
Lire la suite : Faites coucou à Sauron, le logiciel-espion d’Etat que l’on vient de découvrir
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Il y a quelques jours, Facebook annonçait qu’il allait donner davantage de place aux publications de vos amis. Voici une astuce pour continuer à recevoir les informations diffusées par vos médias préférés.
Après les bouleversements des fils d’actualité de Twitter et Instagram, c’est au tour de Facebook de revoir – encore une fois ! – le niveau de visibilité des publications sur le réseau social.
Il y a quelques mois, Facebook avait donné un coup de pouce aux vidéos en direct. Cette fois, il va privilégier la présence des « amis » (au sens des contacts acceptés comme tels par l’utilisateur), et leurs publications ; ce qui réduira automatiquement la visibilité de certaines pages.
Concrètement, seules les publications des médias les plus partagées par vos amis seront visibles sur votre fil d’actualité. Les autres infos passeront à la trappe.
Pour éviter de louper les publications de vos médias – ou entreprises – préférés, il existe une astuce. Allez, c’est cadeau :
Sur la page Facebook du média de votre choix – au hasard Rue89 – cliquez sur la petite flèche à côté du bouton « j’aime déjà ». Un menu s’affiche. Vous pouvez alors sélectionner « Voir en premier » dans votre fil d’actualité....
Lire la suite : Voilà comment faire pour garder de l’info dans votre fil d’actu Facebook
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Ce site tenu par un jeune Lyonnais saucissonne la téléréalité en GIF bien sentis. Un régal.
Envie de vous moquer mais sans vous coltiner l’intégralité d’une émission de téléréalité ? Le Tumblr « Réalité à la Française » recense pour vous les perles de ces programmes sous forme de courts GIF, ces images en boucle qui circulent sur Internet.
« C’est en France la Belgique ? », demande une candidate des « Princes de l’Amour ». « Le cordon bleu, c’est ma vie, c’est ma passion », affirme avec assurance une jeune femme dans « Top Chef », prête à en découdre. Devant des tableaux de Nelson Mandela façon pop part, une des membres des « Marseillais South Africa » s’enflamme :
« Steph, c’est qui ce mec qui est partout dans notre maison, sur les tableaux là ? J’sais pas qui c’est ! Tu sais qui c’est qu’on dirait, lui ? L’acteur américain, tu vois qui je veux dire ? Siiii, le vieux avec les cheveux grisonnants qui fait plein de films ! »
Derrière ce site sur lequel on peut donc passer des heures, se cache Victor, un Lyonnais de 25 ans. « À la base, c’était surtout pour faire marrer mes potes », raconte-t-il.
« On communique beaucoup par GIF, que ce soit par texto, sur Facebook, Twitter... J’en avais marre d’utiliser tout le temps les mêmes et j’ai commencé à créer les miens dès 2012. »
Le jeune homme ouvre alors son Tumblr pour les regrouper, puisant son inspiration dans realitytvgifs.tumblr.com, « véritable parent américain non officiel »...
Lire la suite : « C’est en France la Belgique ? » Les perles de la téléralité dans un Tumblr