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À noter que les deux dossiers ne sont pas vraiment tous frais. Attractive World et Meetic sont dans le viseur de la Cnil respectivement depuis juillet et novembre 2014. À l'époque, le gendarme avait procédé à plusieurs contrôles et constaté toute une liste de manquements. Au début, les deux sociétés semblaient coopérer sans retenue, mais il est apparu, au bout de quelques mois, qu'elles ne faisaient rien pour remédier à certains problèmes soulevés. C'est ainsi qu'elles ont toutes deux reçu leur première mise en demeure en juin 2015. Par la suite, plusieurs délais ont été accordés (jusque début 2016), mais ceux-ci n'ont abouti qu'à des réponses "insatisfaisantes" au regard de la Cnil. L'institution a donc fini par se décider à sévir... le 30 août dernier.
Depuis, Attractive World comme Meetic ont promis de montrer patte blanche et de mettre en place un dispositif tel que celui souhaité par la Cnil. Ce revirement tardif, toutefois, n'aura pas suffi à éviter une publicité indésirable. "Compte tenu de la gravité du manquement [...], ainsi que de la nécessité de sensibiliser les internautes et les responsables de traitements quant à leurs droits et obligations respectifs en la matière, la formation restreinte [a décidé] de rendre publique [ses] décision[s]".
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En s'appuyant sur "plusieurs sources", dont les statistiques fournies par les trackers BitTorrent publics, TorrentFreak a pu établir le classement des films les plus téléchargés via torrent en 2016. Le grand gagnant n'est autre que Deadpool.
Doit-on y voir un engouement pour la classe naturelle exceptionnelle du personnage, ou bien une nouvelle preuve de l'amour des pirates pour les films de super-héros ? Quoi qu'il en soit, du côté des torrents (protocole de téléchargement en peer-to-peer, à distinguer du direct download), en 2016, c'est bien Deadpool qui a remporté les suffrages. Quant au reste du podium, il ne laisse guère de doute quant à la popularité des univers issus de comics. Le deuxième film le plus piraté est Batman v Superman : L'Aube de la justice. Le troisième est Captain America : Civil War.
Si les blockbusters qui font la part belle à l'action semblent avoir les faveurs des pirates, il est toutefois à noter que le téléchargement n'est pas une affaire de genre. À la neuvième place du classement de TorrentFreak, on trouve Le Monde de Dory, qu'on peut difficilement soupçonner de s'adresser au même public que Suicide Squad et The Revenant, qui occupent respectivement les huitième et dixième places.
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Avec son design "neo-retro" travaillé, la DS6 de Jamo est autant objet de déco qu'appareil de sonorisation. Ce n'est pourtant pas la seule qualité qu'elle prétend avoir à son actif.
La Jamo DS6 est une représentante d'une espèce en voie de disparition, en ce sens qu'au-delà d'être une enceinte Bluetooth, elle joue également le rôle de radio-réveil. Elle est ainsi munie d'un récepteur FM et d'une horloge numérique, tous deux contrôlés au moyen d'une télécommande infrarouge fournie ou de boutons sensitifs situés sur le corps de l'enceinte. Elle est également équipée d'une entrée auxiliaire en mini-jack 3,5 mm pour connexion à une source filaire. Seul un port USB vient compléter la connectique, mais celui-ci ne permet hélas pas de brancher l'enceinte comme une carte son sur un ordinateur : il n'est voué qu'à la recharge d'appareils mobiles.
L'enveloppe généreuse de l'enceinte (21,6 cm de hauteur (pied compris), 24,9 cm de largeur et 17,8 cm de profondeur, pour 4 kg sur la balance) abrite des haut-parleurs stéréo constitués chacun d'un transducteur medium-grave de 7,62 cm de diamètre et d'un tweeter en toile enduite de 25 mm. L'amplification s'élève d'après la fiche technique à deux fois 18 W, pour un son stéréo qu'on nous promet évidemment puissant et précis.
La DS6 est proposée en trois coloris différents : noir, blanc et vert olive. Elle est disponible dès maintenant au prix conseillé de 329 €.
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Concrètement, il impose aux entreprises comptant 50 salariés et plus de nouvelles obligations. Celles-ci doivent établir "les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion" et mettre en place "de[s] dispositifs de régulation de l'utilisation des outils numériques". En clair, au sein de chaque société, l'employeur doit s'efforcer de trouver un accord avec les partenaires sociaux sur ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas. À défaut d'accord au bout d'un an, une charte doit a minima être mise en place "après avis du comité d'entreprise ou des délégués du personnel". Dans tous les cas, le texte (accord ou charte) définit exhaustivement la politique de la maison. Cela inclut les règles et mesures de protection adoptées, mais aussi "la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d'encadrement et de direction, d'actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques".
En pratique, la loi travail ne fixe aucune norme. Elle n'impose aucunement de débrancher les serveurs mail à 22 heures (par exemple) et n'interdit en aucun cas de trouver un accord open bar, qui laisse la porte ouverte aux appels à 5 heures du matin. Il faut dire que toutes les entreprises n'ont pas les mêmes besoins, et ne peuvent, par conséquent, pas se caler sur un unique règlement. Naturellement, le gouvernement aurait pu faire le choix d'exercer une certaine pression pour que les employeurs aillent d'eux-mêmes dans un sens donné. Il est à noter, toutefois, qu'il n'en est vraiment rien. Non seulement le texte fait la part belle à la flexibilité — d'aucuns diront au flou —, mais il ne prévoit aucune sanction. En clair, pour le moment, les entreprises ont de nouvelles obligations... Mais aucune menace ne plane au-dessus de leurs têtes si elles traînent sévèrement les pieds.
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