Les négociations indirectes entre le régime syrien et ses adversaires, qui débutent lundi à Genève, doivent aborder pour la première fois de manière concrète l'avenir du pays déchiré par une guerre qui a fait plus 270.000 morts en cinq ans.
Cette nouvelle session de près de deux semaines au Palais des Nations de l'ONU s'ouvre dans une atmosphère radicalement différente de la précédente, fin janvier-début février, que l'ONU n'avait pas réussi à faire démarrer.
Une trêve, initiée par les Etas-Unis et la Russie et entrée en vigueur le 27 février entre régime et rebelles en Syrie, tient bon malgré quelques violations et l'ONU avec ses partenaires ont pu apporter de l'aide à près de 250.000 personnes vivant dans des zones assiégées, une assistance réclamée par l'opposition.
L'émissaire spécial de l'ONU Staffan de Mistura a détaillé l'ordre du jour: un nouveau gouvernement incluant toutes les tendances, une nouvelle Constitution et l'organisation d'élections législatives et présidentielle sous l'égide de l'ONU d'ici 18 mois.
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