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Jusqu'au 18 octobre 2015 au Musée du quai Branly, «Tatoueurs, tatoués» défriche la généalogie du tatouage dans sa dimension artistique.

Dans la vie, le tattoo court les rues. Ou plutôt les hanches, biceps et omoplates de près de 10% des Français, selon l’IFOP. Au Musée du quai Branly, le tatouage est un art. Que ceux d’Angelina Jolie, de Rihanna et des hipsters assurent indirectement le succès de l’exposition Tatoueurs, tatoués, personne n’en doute : cette dernière, à l’affiche jusqu’au 18 octobre 2015, est la plus longue jamais programmée au Musée du quai Branly.

Mais au quai Branly, l’intérêt est ailleurs : dix ans après Tatu, tattoo aux Musées Royaux d’Art et d’histoire de Bruxelles, c’est la première fois qu’une exposition d’envergure revient sur la dimension artistique du tatouage, issu des subcultures et nourri de traditions ancestrales, tout en retraçant sa généalogie de la préhistoire à nos jours. Que le musée des arts et des civilisations, régulièrement audacieux, ait confié la curation de cette exposition à deux experts reconnus des arts populaires et undergrounds, Anne et Julien, éditeurs de la très pointue revue Hey! modern art & pop culture, ne gâche rien. Le sujet est vendeur, certes. Et bien vendu.

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