L'inflexible président angolais José Eduardo dos Santos a annoncé vendredi qu'il quitterait la vie politique en 2018, après un règne de près de quarante ans au cours duquel il constamment a renforcé son pouvoir et durci la répression contre l'opposition.
Depuis le 20 septembre 1979, quatre ans après son indépendance, l'ancienne colonie portugaise n'a connu qu'un seul homme à sa tête: José Eduardo dos Santos.
Mais cette situation pourrait changer dans deux ans si M. dos Santos, âgé de 73 ans, tient la promesse qu'il a faite vendredi.
"J'ai pris la décision de quitter la vie politique en 2018", a-t-il lancé, devant le comité central de son parti, le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA).
"Quand il dit qu'il va partir en 2018, il veut dire qu'il va se présenter au prochain scrutin (en 2017, ndlr) et ensuite décider si le pays est assez stable pour quitter le pouvoir", prédit Paula Roque, chercheuse spécialiste de l'Angola, à l'université d'Oxford, interrogée par l'AFP.
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