Jean-Marie Le Pen a affirmé que les 600.000 euros versés sur son compte par son micro-parti Cotélec fin 2012, sur lesquels enquête la justice, correspondaient à un remboursement de prêts, une explication différente de celle livrée initialement.
Après un signalement de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), des investigations sont en cours au parquet national financier (PNF) sur ce virement de novembre 2012, survenu peu avant l'achat par Jean-Marie Le Pen et deux de ses filles, dont Marine Le Pen, de la villa de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) dans laquelle il habite.
A l'instar du micro-parti Jeanne pour Marine Le Pen, Cotélec a longtemps été l'instrument permettant à Jean-Marie Le Pen de financer ses campagnes. Si l'argent d'un parti est utilisé à d'autres fins qu'un but politique, cela peut constituer le délit d'abus de confiance.
"J'ai prêté à Cotélec, aux termes de sept conventions signées en 2010 et d'une convention signée en 2011, une somme totale de 573.599,18 euros", affirme le fondateur du FN dans un communiqué.
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