Partant du constat simple et tout à fait pertinent que tout le monde n'est pas une flèche en maths, Microsoft a décidé d'ajouter une fonction des plus sympathiques à son application pour iOS. Grâce à cette dernière, il suffit de prendre en photo un simple calcul ou une équation complexe pour voir le service mouliner quelques instants, avant d'en proposer… la solution. Jusque-là rien de très étonnant, le concurrent Google peut lui aussi résoudre certains problèmes mathématiques. Mais là où Bing va plus loin, c'est dans la nature des problèmes susceptibles d'être traités, autant que dans la manière d'en présenter les résultats.

Car l'application ne se contente pas de donner les réponses mais affiche un raisonnement étape par étape, de manière à aider à comprendre la mécanique à utiliser pour en finir avec un problème. Pour ceux qui ont parfois du mal à décomposer une lourde énigme mathématique, cela devrait sans doute s'avérer bien utile. La nouvelle fonction mathématique — ou Math Mode — n'est pour l'instant disponible que pour iOS et devrait bientôt rejoindre les terminaux Android, sans date précise.

La riposte graduée mise en œuvre par la Hadopi produit-elle de bons résultats pour lutter contre le piratage ? Une vaste question à laquelle la Haute Autorité entend répondre en chiffres, en faisant un nouveau bilan de son action. Des chiffres qui, une fois de plus, sont assez paradoxaux.

Selon les statistiques rendues disponibles sur data.gouv.fr, ce sont 710 000 e-mails de premier avertissement qui ont été envoyés depuis le début de l'année à des internautes sur la connexion desquels des actes de téléchargements illégaux ont été repérés par les radars mis en place. Un nombre d'avertissements qui tend à baisser depuis quelques trimestres, après avoir atteint un record au cours de l'année 2015. Reste que depuis sa création, ce sont plus de 10 millions d'avertissements en première instance qui ont été envoyés par la Hadopi, et quelque 920 000 courriers informant d'une récidive.

 

En revanche, le nombre de dossiers transmis à la justice est bien plus faible, moins de 3 000 selon ces chiffres. Pourtant, depuis 2015, les transmissions s'intensifient. En 2017, le parquet a reçu 922 dossiers, 150 de plus qu'en 2016. Et depuis le 1er janvier 2018, ce sont déjà plus de 550 dossiers qui ont été transmis. Pour autant de condamnations ? Non. La plupart des cas donnent lieu à un rappel à la loi ou sont classés sans suite. En réalité, ce sont seulement 101 contraventions qui ont été dressées depuis la mise en place de ce coûteux dispositif, dont l'efficacité sur le piratage reste à prouver.

En effet, les œuvres majeures — celles qui rapportent le plus d'argent à l'industrie — sont toujours très largement piratées, pas forcément par le biais du P2P, mais de plus en plus par l'intermédiaire de sites de streaming illégaux, et ce, alors que l'émergence de plateformes de VOD légales et tentaculaires aux abonnements accessibles et sans engagement tendent à détourner certains utilisateurs du piratage.

Attention à la technique du "phishing"

Si l'on se doute que les développeurs d'Instagram enquêtent, la filiale de Facebook s'est pour le moment contentée de publier une note invitant les utilisateurs à mieux sécuriser l'accès à leurs comptes. "Si vous recevez un e-mail de notre part vous informant qu'un changement d'adresse e-mail a été demandé, sans que vous en soyiez à l'origine — s'il vous plaît, cliquez sur le lien 'annuler ce changement' dans cet e-mail, et changez votre mot de passe", conseille le service. Instagram recommande aussi d'utiliser un mot de passe plus complexe, de révoquer les autorisations accordées à des applications tierces suspicieuses et d'activer l'authentification à deux facteurs. 

Commentée par Nadezhda Demidova, analyste en contenus web chez Kaspersky Lab, cette recrudescence de piratages n'a effectivement "pas de cause connue pour l'instant. Les attaques de ce type exploitent le plus souvent la technique du phishing (...) Cette année, les outils Kaspersky Lab ont déjà empêché près de 70 000 tentatives de redirection vers des pages d'hameçonnage utilisant la marque Instagram. Un pic avait été enregistré fin juillet, juste avant que ne commence cette vague de piratages. Le nombre de tentatives de phishing était alors passé de 150 à 600 par jour environ", ajoute-t-elle. Si vous êtes inscrits sur Instagram, nous vous invitons donc à rester particulièrement vigilants.