Des sauveteurs venus de tout l'Equateur, mais aussi d'autres pays comme le Mexique fouillaient inlassablement dans la nuit de lundi à mardi les ruines de Manta, en quête de survivants, 48 heures après le séisme dévastateur.
"Si quelqu'un m'entend, qu'il crie ou fasse un bruit !". Une fois, deux fois, le pompier hurle, juché sur un monticule de décombres.
"Silence !", lancent les autres pour faire taire les pelles mécaniques, entrées en action un peu partout dans cette station balnéaire de 253.000 habitants, sur la côte Pacifique équatorienne.
Là se trouvait un petit hôtel. Au rez-de-chaussée, deux magasins d'alimentation et de friandises. "Nous avons entendu un raclement. Il y a de la vie", précise à l'AFP Freddy Arca, capitaine des pompiers de la ville de Portovello, arrivé lundi à l'aube avec 15 volontaires.
"Nous savons qu'il y a un homme, sa femme et leur bébé de deux mois. Il se peut qu'il y ait neuf autres personnes", ajoute-t-il sur fond de coups de masses, tronçonneuses et perceuses qui reprennent leur bruit assourdissant.
Le couple dirigeait l'hôtel Arecife. Mais de Stalin René Hidrovo, 23 ans, Maria Belen Delgado, 18 ans, et de leur fillette Elmy, les pompiers n'ont jusque là trouvé que des papiers d'identité.
Article source