Après Bamako en novembre, Ouagadougou en janvier, le scénario s'est répété dimanche sur la plage ivoirienne de Grand-Bassam, ensanglantée par des assaillants jeunes, difficilement discernables du reste de la population, preuve de l'extension du recrutement jihadiste en Afrique de l'Ouest.
Comme à chaque fois, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), revendiquant l'attaque qui a fait 19 morts près d'Abidjan, la capitale économique, n'a révélé mardi que le prénom de leurs auteurs, en majorité de couleur noire, auquel était accolé un adjectif renvoyant à leur origine.
"Al-Fulani", c'est-à-dire peul, une ethnie disséminée dans toute la bande sahélo-saharienne, pour deux d'entre eux. Et "al-Ansari" pour le troisième, afin de désigner un jihadiste autochtone, par opposition à "al-moujaher", venant de l'extérieur, un qualificatif de plus en plus rare dans la sphère jihadiste en Afrique de l'Ouest.
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