Alors que les Pays-Bas, l’Allemagne, la Belgique et la Suède ont retiré de la vente des lots d’œufs soupçonnés d’avoir été contaminés par une molécule interdite, le ministère de l’agriculture français a fait savoir samedi qu’il enquêtait.
La France n’est, « à ce jour », pas concernée par le scandale des œufs contaminés par un insecticide qui touche en particulier l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, a précisé samedi le ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Le ministère n’a, à ce stade, pas non plus « été informé de la distribution du produit incriminé ou de produits de volailles contaminés sur notre territoire », a-t-on affirmé au ministère. Cependant, des enquêtes ont été lancées en coopération avec les autorités belges.
« Si ces enquêtes mettaient en évidence que des denrées issues des élevages contaminés étaient commercialisées en France, la Direction générale de l’alimentation procéderait immédiatement à un retrait [et un] rappel de ces denrées du marché », a ajouté le ministère, précisant : « Les professionnels français des filières concernées sont informés et il leur est demandé de vérifier leur approvisionnement. »
Un élevage du Pas-de-Calais placé sous surveillance
A ce jour, seul un éleveur du département du Pas-de-Calais a signalé aux autorités avoir été informé le 28 juillet par un de ses partenaires belges que le produit incriminé « avait potentiellement été utilisé dans son élevage ». Celui-ci a aussitôt été mis sous surveillance, et « aucun œuf n’a été mis sur le marché », en attendant le résultat des analyses, a précisé le ministère.
Le scandale s’est étendu vendredi à plusieurs pays européens qui ont lancé préventivement la traque dans les rayons de leurs supermarchés de plusieurs millions d’œufs néerlandais suspectés de contenir des traces d’insecticide. Les supermarchés néerlandais et allemands avaient commencé jeudi à retirer en masse et vendredi, à plus petite échelle, les autorités sanitaires suédoises et belges ont également commencé à tracer et retirer des lots suspects.
A l’origine de l’affaire, des éleveurs néerlandais de volailles ont fait appel à Chickfriend, une société spécialisée dans l’éradication du pou rouge, qui a employé dans son produit du fipronil, une molécule interdite dans le traitement des animaux destinés à la chaîne alimentaire.
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