Tous envoûtés par la série «Game of Thrones»

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La 7e saison de « Game of Thrones » démarre cette nuit aux Etats-Unis et en France. Elle a conquis le monde en se déguisant en fresque médiévale et fantastique.

La septième saison de la série la plus regardée au monde commence cette nuit. Décryptage d’un phénomène.

SI VOUS PENSEZ que « Game of Thrones » ne parle que de dragons sanguinaires, de zombies polaires et de reines perverses, vous n’y êtes pas du tout. Lancée en 2011 par la chaîne américaine HBO, l’adaptation de la saga littéraire de George R.R. Martin a dépassé son modèle en tous points.

Déjà parce que la saison 7 qui démarre ce soir aux Etats-Unis et en simultané en France sur OCS City à partir de 3 heures du matin a désormais un coup d’avance sur les livres, encore en écriture. Ensuite parce que la popularité de la série la plus piratée du monde, qui a séduit plus de 23 millions de téléspectateurs sur la planète, a dépassé le public de niche auquel son genre la destinait. Pourtant, sur le papier, on peut difficilement faire moins fédérateur que cette fresque surnaturelle, flamboyante et bavarde, peuplée de créatures féroces et d’une palanquée de personnages trop nombreux pour qu’on en mémorise durablement le nom.

Mais les téléspectateurs ont su voir clair dans ce jeu de trônes. Discernant sous l’emballage fantastico-médiéval ce que « Game of Thrones » a de juste et d’éternel à raconter sur le genre humain. La conquête du pouvoir et sa conservation, la cellule familiale et ses luttes intestines. Comme le souligne George R.R. Martin, « les châteaux, les dragons, finalement, ce sont juste des meubles ». AU-DELÀ DE LA SAUVAGERIE Ce qui ne fait pas de son oeuvre un spectacle grand public pour autant. Inceste, viol, nu frontal, décapitations, tortures et orgies sont le lot quotidien des habitants de Westeros, ce royaume fictif rappelant l’Europe du Moyen Age, où seigneurs, princesses et guerriers nomades luttent pour s’asservir mutuellement et monter sur le fameux trône de fer. « GoT » n’est pas à mettre entre toutes les mains, et c’est ce qui la rend encore plus fascinante.

Sa plus grande audace ? Dépasser son écrin de sauvagerie et tout ce qu’on attend d’une série aussi bien pourvue en glaives et en peaux de bêtes pour s’adonner au plaisir… de la conversation. L’art de la guerre es t ava n t to u t ce l u i d u complot, des alliances et des compromissions. Avant de croiser le fer, on passe beaucoup plus de temps à s’envoyer des horreurs au visage. La joute verbale comme premier champ de bataille.

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