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Quand Mélenchon admet qu’il a perdu une manche face à Macron

Politique
 

Dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », souligne que le leader de La France insoumise a reconnu samedi que « l’avalanche » qu’il attendait face aux réformes « n’a pas lieu ». Et qu’il voudrait maintenant se tourner vers la jeunesse.

Chronique. 1-0. Et c’est lui qui le dit ! Pas toujours beau joueur, Jean-Luc Mélenchon s’est incliné cette fois sans barguigner. A Emmanuel Macron, dont il est devenu aux yeux des Français le principal opposant, le leader de La France insoumise a concédé l’avantage cinq mois après le début du quinquennat. « Pour l’instant, c’est lui qui a le point. Faut pas chercher à le cacher, parce que si on raconte des histoires, on n’est pas crédible », a-t-il commenté samedi 28 octobre, au micro deFrance Info alors qu’il était en déplacement à Athènes.

Son propos est doublement intéressant car Jean-Luc Mélenchon ne se contente pas de faire chapeau bas, du moins provisoirement. Il avoue aussi son étonnement face à une situation qui ne pouvait, croyait-il, lui échapper. « Normalement l’avalanche devrait avoir lieu, mais elle n’a pas lieu », s’étonne-t-il en invoquant « l’état surcritique » du pays et « les mécanismes de résistance sociale que la France a toujours développés dans le passé face aux assauts libéraux », le dernier exemple en date remontant à moins de deux ans avec la mobilisation contre le projet de loi El Khomri.

Sauf que cette fois, cela n’a pas marché : depuis juin, Emmanuel Macron enchaîne les réformes sans rencontrer de réelle résistance. Or, les Français sont loin de s’être convertis au libéralisme qu’il incarne : moins d’un tiers seulement le serait, selon une étude du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publiée en mars 2016. Une majorité d’entre eux (57 % selon Harris Interactive) affirmaient début octobre leur hostilité aux ordonnances réformant le code du travail. Et 88 % estiment que la politique fiscale menée par le gouvernement sert d’abord les grandes fortunes, selon un sondage Odoxa publié le 24 octobre.

« Reprendre le point »

Autant dire qu’il n’existe pas de macronmania, nulle appétence populaire pour la transformation du pays promise par le président...


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