Le chef du gouvernement d'union nationale libyen soutenu par l'ONU est arrivé mercredi à Tripoli, mais les autorités non reconnues de la capitale l'ont aussitôt sommé de partir, un bras de fer qui fait craindre une escalade de la crise.
Quelques heures après l'arrivée de Fayez al-Sarraj, dont le gouvernement est contesté par les deux autorités rivales de l'ouest et de l'est de la Libye, des tirs intermittents dont on ignorait l'origine ont été entendus dans la soirée dans la capitale.
Les artères principales ont été bloquées par des membres de groupes armés, certains en uniforme et d?autres en civil munis de kalachnikovs, arrivés à bord de véhicules militaires. Pris de panique, les habitants sont vite rentrés chez eux et les commerces et les cafés ont baissé leurs rideaux.
Deux compagnies aériennes libyennes, Afriquiyah Airlines et Libyan Airlines, ont annoncé sur Facebook qu'elles avaient supprimé leurs vols vers Tripoli pour "des problèmes de sécurité".
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