Il y a quelques jours, Dyson dévoilait à Paris le Cyclone V10, son tout dernier modèle d'aspirateur-balai. La principale nouveauté du dernier fleuron de la firme britannique réside bien sûr dans son moteur, plus ramassé que ses prédécesseurs, mais aussi plus puissant. Ce n'est pourtant pas la seule innovation de cet aspirateur-balai, d'ores et déjà disponible.

Dyson représente un cas un peu à part dans le monde l'électroménager. En quelques années, la firme britannique a réussi à faire d'un appareil aussi peu glamour qu'un aspirateur un équipement dont chaque nouvelle version, à l'instar de certains smartphones, suscite si ce n'est de la convoitise, du moins une véritable curiosité. D'ailleurs, alors que les présentations de produits électroménagers se font souvent dans des lieux privés devant un aréopage somme toute réduit, c'est sur la scène de l'Élysée Montmartre, à Paris, généralement dévolue aux stars de la musique, que le Dyson Cyclone V10 a été dévoilé au grand public, par Jake Dyson en personne, le fils du fondateur de la marque. Une avalanche de moyens, donc, pour un aspirateur-balai dont le moteur retravaillé n'est pas la seule innovation marquante, comme nous allons le voir.

Le moteur

Donnant son nom à l'aspirateur-balai, le moteur numérique du V10 est un poids plume de 125 g, mais il est capable, selon les ingénieurs de Dyson, de fournir une puissance d'aspiration similaire à celle d'un aspirateur-traîneau classique. Pour arriver à un tel résultat, plusieurs facteurs entrent en jeu. Tout d'abord, le nombre d'aimants faisant tourner l'axe du moteur passe à 8 sur cette nouvelle mouture (4 bobines, chacune couplée à 2 aimants) contre deux sur les précédentes versions (2 bobines, chacune couplée à 1 aimant en forme de "U").
   
Pour encaisser cette puissance, l'arbre de transmission vers les pâles ne se compose plus de métal, mais de céramique : un matériau deux fois moins dense que celui précédemment utilisé et plus résistant à l'effet centrifuge qui peut faire ployer un arbre en métal et entraîner des vibrations.

Cerise sur le gâteau, le moteur numérique se voulant "intelligent", il serait en mesure de calculer la pression atmosphérique et d'adapter sa puissance d'aspiration en fonction de l'altitude.