La mobilisation dans les universités en quête d'un second souffle - Le Monde

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« Il est plus dangereux d’intervenir à Tolbiac que de ne pas intervenir » : la citation du chef de l’Etat, Emmanuel Macron, est inscrite en noir, à la bombe de peinture, sur le bas d’un mur de l’annexe de l’université Paris-I. Une phrase que le président de la République a prononcée lors de son interview, dimanche 15 avril, sur BFM-TV, et que les occupants portaient comme un trophée. Vendredi 20 avril, dans la journée, quelques heures après l’évacuation du site par les forces de l’ordre, environ 200 manifestants ne bloquent plus que le trottoir jouxtant l’université. « Ne plus tenir Tolbiac, c’est une perte, reconnaît Léo, étudiant en philosophie, mais est-ce que c’est la fin du mouvement ? Je ne pense pas. »« En Mai 68, c’est lorsqu’ils ont fait intervenir les flics dans les facs qu’a démarré le mouvement », avance également une étudiante.

Bien loin de mettre un coup dur à leur mobilisation, les étudiants qui occupaient le site espèrent donc que cette intervention policière, après d’autres à Strasbourg, Nanterre ou encore à la Sorbonne, sera à même de la relancer. Un mouvement dont l’ampleur n’a, de fait, pas beaucoup évolué depuis quelques semaines. Jeudi 19 avril, la manifestation parisienne contre la politique gouvernementale, à laquelle participaient les étudiants au côté des cheminots ou encore des soignants des hôpitaux, a réuni seulement 15 300 personnes.

La contestation ne faiblit pas mais elle n’a jamais vraiment pris non plus. Les violences à Montpellier avaient servi de catalyseur à une action jusque-là sous-jacente. Depuis le début du mois d’avril, 10 à 15 universités (la France en compte près de 70), qui ne sont pas toujours les mêmes, voient leur fonctionnement perturbé par des blocages. Avec quatre places fortes, traditionnellement en pointe des mobilisations étudiantes : Toulouse Jean-Jaurès, Paris-VIII, Montpellier-III-Paul-Valéry et Rennes-II, qui sont, elles, totalement bloquées....


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