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Paris (AFP) - Un nombre croissant de jeunes pousses françaises dans les sciences de la vie lorgnent vers la Chine pour y trouver des fonds et des partenaires industriels, un moyen de pénétrer cet immense marché de la santé gagnant rapidement en maturité.

Les liens avec la Chine sont certes balbutiants pour les entreprises françaises du secteur, plus habituées à mener leurs affaires en Europe et aux Etats-Unis.

En 2015, le continent américain hébergeait 55 filiales de sociétés françaises du secteur et 53 partenariats, contre 8 filiales en Chine et 4 partenariats, selon le dernier bilan annuel de l'association France Biotech, publié la semaine dernière.

Et seulement 6% des capitaux investis dans les sociétés européennes des sciences de la vie cotées sur Euronext et Alternext provenaient l'an dernier de pays autres que la France, ses proches voisins et les Etats-Unis, selon ce rapport.

Il n'empêche qu'en 2016, plusieurs sociétés hexagonales de technologies médicales ("medtechs") comme Theraclion, Theradiag et Median Technologies ont ouvert leur capital à des groupes chinois, qui ont pris des parts minoritaires pour quelques millions d'euros.

Dans le cas de Theradiag, société de diagnostic in vitro et de théranostique (tests pour des thérapies personnalisées), l'entrée du chinois HOB Biotech dans son capital à hauteur de 11% fait suite à un partenariat commercial entre les deux sociétés.


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