La préfète du Pas-de-Calais a déclaré vendredi qu'elle "utiliserait la force publique" si elle y est "contrainte" pour l'évacuation de 1.000 à 2.000 migrants, selon les sources, de la partie sud de la "Jungle" de Calais, à laquelle des associations s'opposent.
"Ce dossier est tout sauf précipité", a déclaré la préfète Fabienne Buccio sur France Inter à propos de l'opération annoncée vendredi dernier.
Elle a évoqué le choix qu'ont les migrants ainsi déplacés, entre le Centre d'accueil provisoire (CAP) - 1.500 places en conteneurs chauffés ouvertes depuis janvier dans la partie nord du camp - et près d'une centaine de Centres d'accueil et d'orientation (CAO) créés ailleurs en France.
"Dans l'absolu, bien sûr, je prendrai un arrêté d'expulsion et j'utiliserai la force publique", a-t-elle averti. "Je ne l'utiliserai que si j'y suis contrainte", a-t-elle promis.
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