Quatre jours à peine après une décision de justice validant l'évacuation d'une partie de la "jungle" de Calais, l'Etat en a entamé lundi le démantèlement, sous haute protection policière, bien décidé à ne pas laisser les militants les plus radicaux empêcher l'opération.
Une vingtaine de salariés d'une entreprise de travaux publics s'activaient dès le début de la matinée dans la partie sud du bidonville, là où vivent de 800 à 1.000 migrants selon la préfecture mais 3.450 selon les associations.
Sous un soleil radieux mais par un vent glacial, ils démontaient à la main les abris de fortune, tentes ou cabanes, vides, puis se débarrassaient d'objets divers dans de grandes bennes: planches, cartons, éléments de charpente...
A une centaine de mètres, se trouvaient aussi deux engins de chantier, mais à l'arrêt.
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