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La suite des aventures du super-héros patriote flirte avec le thriller mais échoue à faire aussi bien que «The Avengers». En salles le 19 mars.

L'heure est aux super héros. Ils sont partout. Après Thor: Le Monde des ténèbres, avantSpider Man 2X-Men: Days of the future past puis The Avengers: Age of Ultron en 2015, le deuxième volet de Captain America sort dans les salles françaises. Succédant à Joe Johnston, les réalisateurs Anthony et Joe Russo (la série Community) ont surfé sur cette vague de suites Marvel.
 
«Nous sommes des fans absolus des comics mais aussi des thrillers politiques des années 70, comme Marathon Man ou Les Trois jours du Condor», confie Joe. «Avec Le Soldat de l’hiver, nous avons pu explorer ce modèle et déconstruire le mythe du personnage. Frank Miller a été notre grande influence.»
 
Pas étonnant alors que le film frôle le thriller d’espionnage, avec son intrigue basée sur les trahisons et compromissions du S.H.I.E.L.D., gangrené de l’intérieur. On retrouve Steve Rogers après les événements de New York relatés dans The Avengers, où le soldat congelé pendant soixante-dix ans s’était allié avec Iron Man, Hulk, Thor et la Veuve Noire. C’est au côté de cette dernière que Steve va tenter de déjouer les plans qui menacent à nouveau la sécurité mondiale.
 
Qu’on se rassure, ce volet ne donne pas autant dans le nombrilisme patriotique que le premier, même si la scène sur le bateau détourné par des pirates français confine au ridicule. Le problème commence dès le titre. Le Soldat de l’hiver? Où ça? Avec des apparitions très limitées à l’écran, égales à son importance dans l’histoire, ce nouveau méchant n’est en fait qu’un pion englobé par des enjeux plus larges, qui donnent une très nette impression de redite lassante avec First Avenger.

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