Le chômage a connu une nette baisse en janvier, potentiellement la plus forte depuis la crise de 2008, mais cette publication est entachée d'événements statistiques "inhabituels" et "inexpliqués", qui la rendent difficilement interprétable.
Le nombre de chômeurs a diminué de 27.900 personnes en janvier en métropole, pour s'établir à 3,55 millions, mais ce chiffre est à prendre avec des pincettes, avertit la Dares, service des statistiques du ministère du Travail.
A la fin de chaque mois, les demandeurs d'emploi sont tenus de déclarer leur situation à Pôle emploi, sous peine d'être désinscrits d'office. En janvier, 238.900 personnes sont sortis des listes pour ce motif, soit plus de 40.000 de plus qu'en décembre.
Cette hausse, "inhabituellement forte" et "inexpliquée", fait baisser le chômage, écrit la Dares, qui appelle à interpréter les résultats "en tendance", c'est-à-dire sur une période plus longue.
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