Test : Metro Exodus : voyage au bout de l’enfer

High Tech
Initiée en 2010, la saga Metro accueille déjà son troisième épisode. La bonne nouvelle, c’est que cette série de FPS post-apocalyptiques se bonifie avec le temps, comme le prouve Exodus.

CARACTÉRISTIQUES

  • Support : PC, PS4, Xbox One
  • Genre : Science-fiction
  • Editeur : Deep Silver
  • Développeur : 4A Games
  • Date de sortie : 15 02 2019
  • PEGI : 18
Développé par le studio ukrainien 4A Games — désormais situé à Malte —, Metro est également basé sur une série de romans russes écrits par Dmitri Glukhovski. On y suit l'histoire d'Artyom, survivant de l'apocalypse nucléaire, qui se terre avec une poignée de survivants dans le métro de Moscou. Si les deux premiers jeux, 2033 et Last Light se déroulaient essentiellement sous terre et s'avéraient de fait très linéaires, Exodus prend une toute nouvelle direction, plus ouverte et lumineuse. Un choix scénaristique justifié par la découverte d'autres survivants en Russie et la volonté d'Artyom et son groupe de partir à la recherche d'une “terre promise” pour tenter de reprendre une vie normale, loin de la radioactivité et des mutants qui peuplent Moscou et ses sous-sols. Après avoir mis la main sur un train miraculeusement en état de marche, les survivants prennent la route, pour un voyage qui s'annonce tout sauf reposant.
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Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Metro Exodus n'est cependant pas un pur monde ouvert, comme Far Cry peut l'être, par exemple. Ici, 4A Games fait le choix de nous transporter de zone en zone selon les étapes marquées par le train, et le jeu est donc découpé en une poignée de grands chapitres, qui nous emmenèrent chaque fois dans un environnement ouvert très différent. Marécage peuplé d'horribles mollusques géants, désert aride que l'on croirait issu de Mad Max Fury Road, forêt luxuriante, mais non moins dangereuse… Le studio met un soin particulier à nous présenter chaque nouvelle étape et à nous plonger dans une ambiance très différente à chaque fois. L'occasion de confirmer ce dont on se doutait déjà : Metro Exodus est un jeu tout bonnement magnifique, l'un des plus beaux FPS sortis ces dernières années. Que l'on évoque les sublimes arrière-plans, le soin maniaque accordé aux intérieurs, la modélisation parfaitement dégoûtante des monstres... impossible de nier le travail de titan abattu par 4A Games. En matière d'immersion dans un monde post-apocalyptique, Exodus fait donc très fort et rarement le sentiment d'explorer la fin d'une civilisation n'a été aussi bien retranscrit.

Stalker vaillant, rien d'impossible

Ici, c'est le sentiment de solitude qui prime, la certitude que l'on doit avant tout survivre et que nous sommes beaucoup trop petits et faibles pour ce monde hostile. Cela transpire par la direction artistique, donc, mais également par l'obligation de compter chaque balle, de faire extrêmement attention à l'endroit où l'on met les pieds. Oui, ce monde est rude, une mauvaise rencontre peut être fatale et le masque à gaz doit toujours être à portée de main, alors que le compteur Geiger s'affole. En termes de gameplay, cela se traduit par la nécessité de récolter constamment un maximum de ressources (sur le corps des ennemis, dans les maisons abandonnées), pour fabriquer des kits de soins, filtres, munitions ou carreaux d'arbalète. Le jeu pousse le vice jusqu'à prendre en compte l'usure des armes, qu'il faut ainsi régulièrement nettoyer pour éviter qu'elle perde en efficacité.
 
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Et, histoire d'ajouter encore un peu plus de réalisme, Metro Exodus se passe de toute indication à l'écran. Si vous êtes fatigués de ces nombreux marqueurs permanents qui polluent beaucoup de jeux modernes en monde ouvert — coucou Assassin's Creed et Horizons Zero Dawn —, vous serez ravis de savoir qu'il faut littéralement sortir une carte de sa poche et suivre sa boussole pour s'orienter dans Exodus. Un bracelet au bras d'Artyom permet cependant de connaître la direction de son prochain objectif, mais nous sommes loin d'un GPS ultra-précis. On se retrouve au final dans un FPS très orienté survie, qui nous force à avancer doucement et qui n'est pas sans rappeler l'excellente série Stalker de GSC Game World — dont certains membres sont ensuite partis pour fonder 4A Games. Rien n'est dû au hasard !
 
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Pour autant, dès qu'il s'agit de faire parler la poudre, Metro Exodus s'en sort très bien. Les armes peuvent ainsi être customisées à loisir, ce qui offre la possibilité de se construire un arsenal à la carte (ajouter une lunette de vision nocturne à un fusil d'assaut, agrandir le chargeur d'un fusil, changer la crosse d'un pistolet pour augmenter sa stabilité…). Et, surtout, le jeu nous place à intervalle régulier dans des séquences d'action plus linéaires et scriptées, face à des ennemis humains ou non.
 
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À ce titre, sachez que si vous êtes arachnophobes, certains passages du jeu risquent d'être extrêmement difficiles à appréhender, ou alors cela peut faire office de bonne thérapie. Ces moments plus "classiques" pour un FPS sont souvent très réussis, mais malheureusement un peu gâchés par ce qui est clairement le gros défaut du jeu : l'intelligence artificielle des adversaires, qui n'est clairement pas au niveau. Passe encore pour les créatures monstrueuses, c'est surtout le comportement erratique des humains qui pose problème. Ces derniers ne vous voient souvent qu'au tout dernier moment — ce qui facilite grandement l'infiltration — et ont très régulièrement des réactions étranges. D'une manière générale, Metro Exodus est pour l'instant truffé de bugs — parfois même bloquants — qu'il est urgent pour le studio de régler. 

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