« Sans-dents » : et Valérie Trierweiler ressortit un texto de 2005

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Ce mercredi matin, l’ancienne compagne du président de la République a posté deux tweets exhumant le SMS des « sans-dents ». Ce n’est pas anecdotique.

Deux tweets pour un SMS vieux de onze ans.

« Je suis avec ma copine Bernadette dans une grande manifestation dans son canton. Je lui ai fait un numéro de charme. Mais tu ne dois pas t’inquiéter. Dans son discours, elle a fait un lapsus formidable. Rire général, même chez les sans-dents » F. Hollande. 31/05/2005. 12h39

Valérie Trierweiler, ancienne compagne de François Hollande de 2005 à 2012, a fini par mettre ses menaces à exécution – en révélant l’intégralité du SMS mentionnant les « sans-dents ». La formule violente avait choqué par son mépris. Valérie Trierweiler écrivait dans son ouvrage publié le 4 septembre 2014 (« Merci pour ce moment », éd. Les Arènes) :

«  Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le Président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé  : “les sans-dents”, très fier de son trait d’humour.  »

A L’Obs, François Hollande répliquait, en septembre 2014 :

« Je ne veux pas qu’on puisse dire ou écrire que je me moque de la douleur sociale, car c’est un mensonge qui me blesse. »

 « L’acte d’une femme malheureuse »

Pourquoi ressortir ce SMS maintenant ? Sûrement parce que ce jeudi sort le livre « Un président ne devrait pas dire ça » (Stock) des enquêteurs du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme que l’ex-compagne cherchait à se procurer depuis plusieurs jours.

Dans le Parisien de ce mercredi, on peut lire les extraits où François Hollande qualifie la journaliste de Paris Match de « femme malheureuse ».

« Le best-seller de son ex-campagne “Merci pour ce moment”, il ne le lira pas. “Ce livre n’était pas un acte malveillant, mais l’acte d’une femme malheureuse”, apaise-t-il, lui qui paie toujours une partie du loyer de l’appartement qu’elle occupe.

Mais il est une chose qu’il n’a pas digérée : les “sans-dents”. Oui, avoue-t-il, il a prononcé ces mots !  Mais pas pour se moquer. “Je lui ai dit : je vois les gens qui viennent vers moi dans les manifestations, ce sont des pauvres, ils sont sans dents.” “C’est odieux c’est une trahison s’étrangle-t-il. Quand je dis : j’aime les gens, c’est vrai”. »

Le Parisien écrit aussi que François Hollande redoutait la « réaction explosive » de son ex-compagne à la sortie de ce livre, fruit d’une soixantaine d’entretiens tout au long de son mandat. Le livre, dont le Président ne maîtrisait pas la date de sortie, est publié au moment où le François Hollande réinvestit l’espace médiatique (il fera la Une de L’Obs ce jeudi)....

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