Le gouvernement veut que les jihadistes françaises soient jugées en Syrie - Le Huffington Post

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TERRORISME - Jusqu'à présent, l'exécutif entendait regarder les profils "au cas par cas". Ce jeudi, Benjamin Griveaux se fait plus clair quant au sort des jihadistes françaises arrêtées au Levant. Alors que plusieurs femmes, notamment Emilie Köning, demandent à être rapatriés dans l'Hexagone pour y être jugé, le gouvernement laisse entendre qu'il est favorable à des procès sur place dans la mesure du possible.

Sur RMC et BFMTV, ce proche d'Emmanuel Macron a estimé que "si dans la partie kurde de la Syrie, dans le Kurdistan syrien, il y a des institutions judiciaires qui sont en capacité d'assurer un procès équitable avec des droits de la défense assurés, elles seront jugées la bas".

 

Pour l'Irak, la cause est entendue

Il y a plusieurs semaines, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait déjà affirmé que ceux arrêtés en Irak seraient jugés par Bagdad. La France considère en effet l'Irak comme un pays souverain. "S'il y a des prisonniers en Irak, les choses sont simples, c'est aux autorités judiciaires irakiennes de traiter la situation des hommes et des femmes combattantes", avait-il déclaré sur Europe1 en novembre.

Mais le ministre convenait que la situation était plus délicate en Syrie. "La difficulté, c'est la Syrie parce qu'en Syrie, il n'y a pas de gouvernance avérée", disait-il alors.

Toute la question est désormais de savoir si Paris considérera que le Kurdistan syrien est suffisamment organisé pour être considéré comme une institution digne de confiance pour juger les citoyens français. "Les autorités kurdes ont formalisé un système judiciaire qui se veut garant des principes du droit international, ils n'appliquent pas la peine de mort", explique à 20 Minutes, Jean-Charles Brisard, directeur du Centre d'analyse du terrorisme.


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