Le fantasme de l'uniforme

A l'époque où le confinement total était de rigueur, les jours se suivaient et se ressemblaient inlassablement.

Je n'avais pas la chance d'habiter à la campagne et profiter de belles vues en ouvrant les volets le matin mais cet isolement a eu le mérite d'attirer mon attention sur mes petits voisins d'en face : une caserne peuplée de gendarmes...

Ce voisinage direct me laissait indifférente jusqu'ici mais de les voir déambuler toute la journée sous mes yeux avait fini par me détourner de mes envies habituelles.

Combien de fois ai-je fantasmé sur ces hommes que je déshabillais du regard tous les matins. Je ne saurai expliquer pourquoi cet attrait pour l'uniforme mais cela leur donne un côté irrésistible à mes yeux ainsi qu'à tout le reste de mon corps, si bien que je confesse volontiers m'être caressée maintes fois en m'imaginant être à la botte, aux ordres, soumise à un gendarme... et l'idée de m'offrir à l'un d'eux rendait rapidement mon intimité à rude épreuve. Notamment un qui alimente particulièrement mes fantasmes, mes envies sexuelles les plus basses.

Je le vois parfois à sa fenêtre qui surplombe mon balcon : début de la quarantaine je pense, cheveux très courts... banal me direz-vous...mais la première fois qu'il m'a été donné de le voir presque nu, il s'était posé quelques instants devant sa fenêtre pour une conversation téléphonique, torse nu avec une pose lascive, ce qui m'a valu de lâcher spontanément un "oh putain de merde…j'ai envie de me le cogner celui-là".

Un corps d'homme comme je les aime : torse imberbe, pas trop musclé juste ce qu'il faut pour accueillir mes mains audacieuses.
Il ne m'a fallu que quelques instants pour que mon imagination ne s'emballe :

Quelle qu'en soit la raison qui m'amènerait à y être, je m'imaginais dans son bureau à le chevaucher, ma poitrine surplombant son visage. Lui dévoiler ensuite lentement mes seins en déboutonnant ma robe grise sous son regard déjà empli de désir. J'aurai pris soin de mettre un soutien-gorge rouge en dentelle qui mettrait en valeur mes deux monts ainsi que mon grain de peau. Sentir ses deux mains enserrer mes fesses, les caresser, les presser fermement, commencer à me les ouvrir et jouer également avec la dentelle de mon tanga.

Dégrafer ensuite mon soutien-gorge pour délivrer mes seins et dont il s'empresserait de venir téter les bouts déjà bien érigés.
Je presserai mes seins devant lui avec mes 2 mains et les porterai à sa bouche pour lui montrer combien ils se sont gorgés de désir pour lui. Mes mains qui commenceraient également à déboutonner son haut bleu ciel puis à le lui ôter entièrement...Voilà mon gendarme complètement torse nu et déjà au garde à vous ???? sous mes caresses, si j'en crois ce que je sens contre mon bas ventre.

Je me plais à effleurer chaque centimètre de sa peau qui m'était inconnue jusqu'ici et sentir nos 2 langues s'emmêler dans un plaisir qui ne regarde que nous.

Puis je me dégage de ses étreintes et viens m'asseoir sur le bord de son bureau, toujours face à lui. Il semble vouloir se pencher vers moi mais d'une main je le repousse vers le fond de sa chaise. Je veux qu'il me regarde.
Toujours assise face à lui, chacun de mes pieds est venu se poser sur ses mains, posés sur l'accoudoir, je veux être sure qu'il ne me touchera pas tant que je ne lui aurai pas autorisé.

Mes doigts jouent tantôt avec l'élastique de ma culotte, tantôt avec son tissu et plus précisément là où se dessine ma fente...Passer mon doigt le long de cette fente pour imprégner mon sous vêtement, commencer à le souiller avec mon début de plaisir et ce, devant ses yeux... J'ai envie qu'il me désire...

Je commence à sentir l'humidité de mon sexe, cette tâche qui se dessine dans le fond de ma culotte. Mais ce n'est pas assez à mon goût alors je tire ma culotte de part et d'autre vers le haut pour qu'elle s'enfonce entièrement dans ma vulve, lui laissant ainsi uniquement la vue de mes lèvres charnues et de ce morceau de tissu enfoncé en moi.

Ma culotte est presqu'entièrement imprégnée, souillée de mon plaisir. Je scrute son regard qui semble vouloir autre chose à présent. Aurait-il envie de voir un peu plus de mon intimité ?

Qu'importe, mes doigts glissent entièrement ma culotte sur le côté lui offrant ainsi la vue de mon bouton de plaisir ainsi que mon intérieur rose, déjà bien luisant de mouille. J'aime imaginer son regard désireux, presque lubrique lorsque je commence à me doigter.. 1 doigt d'abord puis un deuxième...

Le bruit de mon sexe trempé, fouillé par mes 2 doigts, exalte son excitation.. Mon bassin se cambre davantage vers lui sous mes caresses. Je ressors mes doigts, un léger filet de mouille s'en écoule lentement pour atterrir sur ma cuisse gauche. J'étale le reste sur ses lèvres et l'intime de lécher mes doigts.

Je redescends de son bureau et ma main vient se poser autour de sa nuque :

    Viens me goûter maintenant

Il ne se fait pas prier et s'agenouille devant moi. Nul besoin de plaquer son visage contre mon sexe comme j'aime le faire habituellement. Ses mains viennent s'agripper naturellement à mes fesses et je sens son visage, son nez, sa bouche s'aventurer, me fouiller...

Comme j'aime me sentir lapée, me sentir couler dans sa bouche... Une de mes jambes se relève sur sa chaise pour m'offrir davantage à sa bouche gourmande. Je m'entends gémir à chacun de ses coups de langue qui se fait de plus en plus appuyé contre mon bouton, plus profond dans mon sexe.

Je me dégage de sa bouche et me penche vers lui pour l'embrasser fougueusement, j'aime me goûter sur sa bouche.
Il en profite pour se relever et me caresser les seins à pleines mains tout en continuant à m'embrasser.

Son corps contre le mien, je sens son sexe en pleine érection encore emprisonné sous son uniforme et me frotte contre lui pour sentir cette bosse que j'aime tant chez un homme.
Le temps de mon hégémonie est révolu, il semble vouloir reprendre le dessus...

    A ton tour de te mettre à genoux devant moi...

Je m'exécute tout en ne le quittant pas des yeux. Lentement, je me baisse, mes mains glissent le long de ses cuisses, mes jambes s'écartent entièrement.

Rien que d'un regard, il me domine, je me sens entièrement soumise à lui. Je vois ses bras nus, presqu'imberbes eux aussi, déboutonner son pantalon noir... Rien que d'entendre le bruit de la fermeture éclair m'électrise car je ne sais trop bien ce qui va m'être bientôt dévoilé.
Je distingue son sexe bien moulé dans son boxer ainsi qu'une belle tâche d'humidité, témoin de son plaisir. Je souris à cette vue, presque fière d'avoir provoqué cela.

    regardes moi bien et ouvres la bouche

Entendre cet ordre m'électrise et exacerbe mon côté soumise face à cet homme qui me fait tant fantasmer.
Je ne peux que lui obéir...
Il me dévoile son sexe en baissant son boxer, j'en suis presque effrayée de voir ce gland proéminent et trempé s'offrir devant ma bouche.

Mais je n'ai pas le choix (en tout cas, pas envie d'avoir le choix), j'ouvre la bouche et prend son sexe. D'abord hésitante au vu de son épaisseur dans ma bouche, je m'en donne maintenant à cœur joie...Ses mains enserrent ma tête et accompagnent mes mouvements. J'aime sentir son goût dans ma bouche, j'aime sa chaleur, j'aime entendre ses râles et ses mots crus que je n'ose pas (encore) répéter.
Ses mouvements du bassin se font de plus en plus rythmés, son sexe s'enfonce de plus en plus loin dans ma gorge de telle sorte que je me sens littéralement baisée de la bouche par son sexe. Il me domine :
- par son regard, qui se fait vicieux à certains moments
- par ses mains qui me retiennent contre lui quand son sexe est au plus profond de moi presqu'à m'étouffer de lui,
- par son jus qui m'inonde la bouche... jus que je mêle volontiers à ma salive avant d'avaler tout en le regardant.

Sa respiration se fait de plus en plus rapprochée et haletante... Je sens que ses cuisses tremblent davantage... Mon gendarme serait-il sur le point de se délivrer dans ma bouche?

A peine me suis-je posée cette question que je sens les spasmes de son sexe le long de ma langue. De longues giclées de sperme, de sa semence viennent remplir ma bouche affamée de lui... J'aime sentir sa délivrance, entendre ses profonds râles...

Son regard se pose à nouveau sur moi et mes yeux toujours dans les siens, je joue avec son sperme dans ma bouche, lui montrant avec fierté à quel point je n'en ai pas perdu une seule goutte.

Il me sourit, me caresse le visage et se rassoit dans sa chaise. Il semble apaisé, épuisé par nos ébats... Mais je n'en ai pas fini avec lui..
Je me remets à nouveau à califourchon sur lui et les yeux dans les yeux je l'embrasse tendrement, partageant avec lui, le fruit de son désir, de notre désir...

Voilà une envie parmi tant d'autres lorsqu'un bel homme en uniforme s'offre à ma vue.
La conversation téléphonique de mon voisin d'en face semble s'être terminée, je ne le vois plus à la fenêtre, me laissant ainsi seule avec mon nouveau fantasme, celui de l'uniforme et que j'espère secrètement réaliser un jour...

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