La baisse de l’euro dope les profits des entreprises du CAC 40

Economie

La devise européenne est au plus bas face au dollar depuis le début 2003. Cette baisse contribue à renforcer la compétitivité de nos entreprises et conduit à des gains de changes sur les profits réalisés en zone dollar.

L’euro a baissé hier jusqu’à 1,034 dollar, un niveau jamais vu depuis le tout début 2003. Ce mouvement est intervenu immédiatement après la publication de chiffres nettement favorables aux États-Unis: une hausse plus marquée que prévu des dépenses de construction en novembre et, surtout, une accélération de l’activité industrielle le mois dernier.

Ce matin la monnaie unique fait l’objet de prises de bénéfices à 1,04 dollar, mais la chute de ces derniers est spectaculaire, puisque notre devise a perdu 7,5% face au dollar en l’espace de trois mois, ce qui est considéré comme très rapide sur le marché des changes où les écarts journaliers sont traditionnellement faibles.

Tout se met aujourd’hui en place pour que l’euro file tout droit vers la parité face au billet vert, en raison de la bonne santé de l’économie américaine et surtout à la suite des promesses de relance budgétaire annoncées par Donald Trump lors de la campagne présidentielle. La robustesse de la croissance aux États-Unis s’est encore illustrée par la publication d’un solide indice d’activité dans le secteur qui a progressé de 1,5 point en décembre, à un niveau supérieur aux attentes des économistes. Les dépenses de construction ont aussi augmenté plus que prévu. À Wall Street, les investisseurs attendent aussi avec confiance le rapport mensuel sur l’emploi américain qui sera divulgué vendredi.

La baisse de l’euro face au dollar constitue un élément de soutien des valeurs françaises, car elle contribue à renforcer la compétitivité de nos entreprises. Les sociétés dites «dollar» se répartissent en deux grands groupes: celles dont les coûts de production sont pour l’essentiel libellés en euro et dont une large partie des ventes est facturée en dollar, et celles qui sont fortement implantées (...) Lire la suite sur Figaro.fr

 

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