Après sept ans d’absence, le chanteur revient avec «Waimarama», un album lumineux écrit en Nouvelle-Zélande.
Sept ans d’absence. Dix titres. Peut-être que ça semble peu, et que depuis que Monnetavait disparu de la scène française en 2006, on aurait aimé en avoir encore plus. Mais difficile de lui en vouloir quand il signe un disque sans fausses notes, où pas un titre n’est en trop. Dix titres, c’est tout ce qu’il faut pour signer les retrouvailles.
Waimarama, sorti au cœur de l’hiver et composé en Nouvelle-Zélande où le chanteur a posé ses valises, est un voyage musical, une renaissance artistique et une invitation à partir à l’autre bout du monde. Sur des arrangements parfaits signés Edith Fambuena (ex-chanteuse des Valentins), le nouveau disque de Monnet est un travail d’orfèvre où chaque chaque violon, chaque chœur et chaque note de guitare est brodé avec la plus grande délicatesse.
La nostalgie du présent
Waimarama est un objet qui se pense dans son intégralité, la musique, la voix, mais aussi les images qui composent le livret. Une plage, des coquillages, une main d’enfant. Franck Monnet a voulu, en plus, y glisser un texte où il explique à la fois son long silence et les raisons de son retour. « Nous vivons de l’autre côté de la planète, écrit-il. Nous vivons sur une île du Pacifique Sud. » Plus précisément à Paekakariki, en Nouvelle-Zélande.
Franck Monnet : Waimarama, son invitation au voyage
