Facebook : pourquoi les marchés font la fine bouche

Economie

Une croissance extraordinaire du chiffre d'affaires et du nombre d'utilisateurs, des bénéfices à donner le tournis, et, malgré tout, une sanction en Bourse. Tel est le paradoxe de Facebook. Le réseau social dirigé par Mark Zuckerberg a perdu 7% dans les échanges électroniques post-clôture à Wall Street, après la publication de ses excellents résultats financiers du troisième trimestre, que même les analystes n'espéraient pas aussi bons.

80 millions de nouveaux amis en seulement 3 mois

Voyez plutôt : lors du trimestre qui vient de s'achever, Facebook a enregistré un chiffre d'affaires de 7 milliards d'euros, soit une augmentation de 9% par rapport au trimestre précédent et de 56% sur un an. Son bénéfice net s'est lui aussi envolé de 166%, à 2,4 milliards de dollars, tandis que son audience est passée de 1,71 à 1,79 milliard d'utilisateurs, ce qui veut dire que le réseau social a recruté pas moins de 80 millions (!) de nouveaux « amis » en trois mois. Autre signal positif, leur intérêt ne semble pas faiblir : 66% (soit 1,18 milliard d'individus) continuent de se connecter quotidiennement, un taux identique aux trimestres précédents.

Ces excellents résultats, supérieurs aux attentes des analystes les plus optimistes, indiquent que le succès de services concurrents comme Snapchat, préféré par la génération des Millennials, ne menace pas l'hégémonie du géant de Menlo Park, qui ne joue clairement pas dans la même cour. Les revenus publicitaires, qui représentent le cœur de son modèle économique (98% du chiffre d'affaires), ont eux aussi progressé de manière spectaculaire : +59% sur un an, à 6,82 milliard d'euros.

Facebook sait mieux que quiconque profiter de la mutation des usages. Ses revenus sur mobile représentent 84% des revenus publicitaires globaux, contre 78% trois mois plus tôt. Le réseau social est donc totalement en phase avec le basculement du PC vers les supports mobiles en ce qui concerne la consultation de sites sur

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