Des néobanques qui ne sont pas toujours les moins chères

Economie

Les banques en lignes traditionnelles, comme Boursorama et Fortuneo, arrivent en tête avec Max du classement du « Monde » et de Meilleurebanque.com sur les offres 100 % mobiles.

Pour la première fois, Le Monde inclut, dans son panel de profils pour établir le classement des banques les moins chères, un client de 25 ans souhaitant gérer son compte exclusivement depuis son smartphone, une utilisation qui s’est fortement développée ces dernières années. Notre jeune consommateur réalise des opérations classiques comme des retraits et des paiements par carte en zone euro et en devises, ainsi que des virements.

Mais, contrairement aux autres profils de notre enquête, il ne dispose ni d’un chéquier ni d’un découvert autorisé. Sont intégrées au classement des néobanques (Ma French Bank, Max, N26, Nickel, Orange Bank et Revolut), ainsi que des banques en ligne proposant une offre sans conditions de domiciliation des revenus (BforBank, Boursorama Banque Ultim, Fortuneo Fosfo, ING Essentielle) qui répondent à ces critères. Objectif de notre jeune client adepte du digital : limiter sa facture au maximum.

Trois établissements lui permettent de ne rien débourser dans l’année : la néobanque Max et les offres Ultim, de Boursorama Banque, et Fosfo, de Fortuneo. Les autres établissements de notre panel affichent des tarifs allant de 3,06 euros chez N26 à 96 euros chez Nickel. Ce classement montre que les néobanques ne figurent pas toujours parmi les moins chères du marché, car elles ne visent pas toujours la gratuité à tout prix.

Leur offre est avant tout conçue pour faciliter les paiements, avec des cartes bancaires pilotables du bout du doigt en temps réel, et une expérience client loin du monde bancaire traditionnel. « Tout est fait pour simplifier la banque, de l’ouverture du compte à son utilisation au quotidien. La différence est réelle avec les applis des banques en ligne et des réseaux », ajoute Maxime Chipoy, responsable du comparateur Meilleurebanque.com.

De nouvelles possibilités

Cette simplicité séduit : le cabinet de conseil KPMG évalue à 2,6 millions le nombre de comptes actifs ouverts en France auprès de néobanques au 30 juin 2019. Par exemple, l’allemande N26 revendique 1 million de clients en France (4,5 millions dans le monde), tandis que la britannique Revolut en annonce 900 000 (8 millions dans le monde). «Les clients ouvrent un compte pour tester notre service puis peu à peu domicilient leurs revenus pour faire de N26 leur banque principale », assure Jérémie Rosselli, le directeur général pour la France, qui ajoute que 62 % des clients ont moins de 35 ans. Des clients millennials avant tout à la recherche de moyens de paiement bon marché en France comme à l’autre bout du monde. Ainsi, le paiement par mobile est un must : Apple Pay est proposé par toutes les néobanques de notre panel à l’exception de Nickel, tandis que Google Pay est accessible chez N26.


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