L’avenir des romans français à l’étranger s’écrit à Francfort

Economie

Le concentré de l’édition mondiale se retrouve dans le hall du Steigenberger Frankfurter Hof, un hôtel un peu chic et suranné, à deux pas de la Kaiserplatz, à Francfort (Allemagne). C’est là où tout se passe. On y parle toutes les langues.

« On se croirait à Venise place Saint-Marc avec une foule bigarrée, venue de tous les pays », s’amuse Bertrand Py, directeur éditorial d’Actes Sud. Avant même que la Foire du livre de Francfort ouvre ses portes, mercredi 11 octobre, des centaines de professionnels de l’édition et d’agents s’y donnent rendez-vous dès le lundi. Voire même la veille.

Comme aux puces, on y vient de plus en plus tôt… en espérant faire de bonnes affaires. Ne rien louper surtout. Tous les écrivains du monde sont représentés. « La journée, on y travaille ; le soir, on y rigole ; on retrouve toutes nos connaissances et on rencontre les nouveaux qui arrivent dans le secteur », explique Benita Edzard, directrice des droits étrangers chez Robert Laffont. Dans ce petit théâtre de convenances et de convivialité internationale obligée, ne pas s’y montrer après un dîner avec des éditeurs tient de la faute de goût.

L’art et la manière de raconter des histoires
 

La Foire de Francfort, qui met cette année la France à l’honneur, relève du marathon pour ceux qui sont chargés de vendre les droits des romans hexagonaux à des éditeurs du monde entier. C’est un petit club typiquement français, méconnu du grand public, composé presque exclusivement de femmes – une vingtaine – restées longtemps dans l’ombre mais dont le rôle devient essentiel dans l’économie des maisons d’édition. Et le portefeuille des auteurs. Ces derniers sont inhabituellement nombreux cette année dans la manifestation professionnelle pour défendre les couleurs tricolores. Presque 200, dont Michel Houellebecq, le plus connu en Allemagne, mais aussi Edouard Louis, Marie Darrieussecq, Virginie Despentes, Leïla Slimani, Amélie Nothomb ou Emmanuel Carrère…

L’organisation...


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