Cinq ans après Merah, la France se souvient - L'Obs

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Il y a cinq ans, les tueries de Mohamed Merah perpétrées en pleine campagne présidentielle plongeaient la France dans la terreur. Du 11 au 19 mars 2012, le visage camouflé sous un casque de motard, le djihadiste semait la terreur à bord d'un puissant scooter, prenant d'abord pour cibles les militaires, dont il a éliminé trois parachutistes, puis la communauté juive, dont il a abattu trois écoliers et un enseignant.

En huit jours, à Toulouse et Montauban, le jeune homme qui se proclamait "combattant d'Al-Qaïda" tuait sept personnes au nom du djihad, avant d'être abattu.

François Hollande s'est adressé samedi aux familles des victimes pour leur dire que "la France est toujours à leurs côtés" et qu'elle "poursuivra inlassablement sa lutte contre le terrorisme".

"Il y a cinq ans, entre le 11 et le 22 mars 2012, sept de nos compatriotes sont morts à Toulouse et à Montauban, victimes de l'équipée meurtrière d'un terroriste inspiré par la haine", a rappelé François Hollande dans un communiqué.

Nommant les victimes mais pas leur meurtrier, le chef de l'Etat a souligné qu'"Imad Ibn Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad ont été assassinés parce qu'ils étaient des soldats français. Jonathan Sandler, ses deux fils Gabriel 3 ans, Arieh 6 ans ainsi que Myriam Monsonego, 8 ans, parce qu'ils étaient de confession juive".

"En tuant des soldats, en s'en prenant à des enfants dans une école, c'est toute la France qui a été agressée", a-t-il encore souligné. "Je veux dire à leurs familles que la France est toujours à leurs côtés et que la démocratie sera toujours plus forte que la barbarie islamiste qui lui a déclaré la guerre. La République, qui fait face à l'adversité et est capable de préserver son unité et son attachement à la liberté, poursuivra inlassablement sa lutte contre le terrorisme", a conclu François Hollande.

Fillon écrit à la mère d'une victime

Le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon a écrit lui une lettre ouverte à Latifa Ibn Ziaten, la mère du sergent-chef Imad Ibn-Ziaten, 30 ans, abattu d'une balle dans la tête à Toulouse le 11 mars 2012.


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