«Ceux qui foutent le bordel» : l'opposition s'indigne, Macron «assume» - Le Figaro

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Emmanuel Macron se fait spécialiste des petites phrases. Mercredi, le chef de l'État était en visite dans un centre de formation aux travaux publics à Égletons, en Corrèze. Peu avant son arrivée, quelque 150 salariés de l'équipementier automobile creusois GM&S se sont rendus sur place. De nombreux heurts ont éclaté, obligeant les forces de l'ordre à disperser la foule.

«Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas»

Emmanuel Macron

Une fois sur place, le président a été surpris par les caméras de BFMTV, lors d'un aparté avec Alain Rousset, président PS de la région Nouvelle-Aquitaine. Ce dernier se plaint de ne pas trouver de candidats pour des emplois dans la fonderie Constellium d'Ussel, située à une trentaine de kilomètres d'Égletons. Ce à quoi Emmanuel Macron répond, d'un air agacé: «Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas. Parce qu'il y en a qui ont les qualifications pour le faire et c'est pas loin de chez eux, on en parlait avec le préfet». On aperçoit ensuite le président de région tenter de tempérer les propos du président: «On ne règle pas le problème d'une manière forcée, c'est un problème de culture. Il faut qu'on repense notre relation au travail».

 

Sur Twitter, Bruno Roger-Petit, porte-parole d'Emmanuel Macron, a dénoncé une citation «tronquée» et «sortie de son contexte». Le président «a rappelé que la recherche de solutions en matière d'emploi dépend de la responsabilité de tous les acteurs. Exemple: Whirlpool», a-t-il ajouté.

 

L'Elysée prend toutefois la polémique très au sérieux. Au point d'avoir organisé au débotté, jeudi matin, une réunion dans le bureau d'angle du chef de l'État pour organiser la riposte avec ses plus proches conseillers. Mercredi soir, déjà, Emmanuel Macron avait fait circuler des éléments de langages à ses équipes sur Telegram. La ligne de défense du chef de l'État tient en trois points. D'abord, «il insiste sur le fait qu'il ne savait pas qu'il était filmé et n'était dont pas dans le registre de la parole officielle», raconte un participant à la réunion. Ensuite, «il réfute le procès en mépris de classe». Enfin, «il assume». Les consignes ont été diffusées à l'ensemble des membres du gouvernement et de la majorité, avec pour objectif de les relayer largement ce jeudi.

La députée des Yvelines Aurore Bergé (LREM) a d'ailleurs défendu le chef de l'État, au micro de BFMTV, jeudi matin: «Ce que dit le président de la République, c'est assez simple. Il dit qu'il y a du boulot, de l'emploi, des solutions qui existent».erai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes».


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